L'inefficacité a touché les attaquants des deux équipes Stade Chedly Zouiten. Beau temps. Pelouse en assez bon état. Public moyen. ST et ESZ font match nul (0-0). Avertissements à Abbès et Ben Salem (ST) et Rabï et Jbali (ESZ). Arbitrage de M. Amir Ayadi ST : Amdouni, Ben Ali, Akremi, Abbès, Rouid, Kouassy, Awadhi, Coulibaly (Jerbi), Landolsi, Jlassi (Baghdadi), Ben Salem (Ben Jaffala) ESZ : Krir, Bouchniba, Rabï, Jouini, Bacha, Jbali, Gomez, Regueï, Mosrati (Trir), Aounalli (Adala), Bessou (Slama) La cinquième place détenue à la veille de ce match par l'Espérance de Zarzis était l'enjeu du match entre le Stade Tunisien et les «Sang et Or». C'est dire que ce duel devait en principe tenir ses promesses. Nous avons été déçus par la prestation des joueurs des deux camps, dans le sens où ces derniers ne se sont véritablement investis qu'en fin de rencontre. C'est dommage pour le Stade Tunisien et l'Espérance de Zarzis qui réalisent une assez bonne saison. Nous parlerons d'abord des Stadistes. Lassaâd Dridi ne pouvait pas compter sur les services d'Alex expulsé face à l'Espérance Sportive de Tunis lors de la précédente journée. Il a donc dû changer la physionomie de son onze rentrant en retitularisant Mohamed Ben Ali au poste d'arrière droit et en remplaçant Kouassy à l'entrejeu au niveau de la couverture. Jusque-là rien d'anormal, sauf que nous avons été étonnés de voir Coulibaly être le troisième pivot avec Kouassy et Awadhi. Le Sénégalais prenait certes l'initiative mais n'avait pas la capacité d'organiser le jeu ou d'adresser une dernière passe. Du coup, avec Ben Salem seul en pointe, le Stade Tunisien n'était pas incisif. Dans le camp de Zarzis, on n'a pas fait mieux. Skander Kasri a placé Mosrati sur le couloir droit de l'attaque, un rôle qui ne lui sied pas. D'habitude, c'est le capitaine Regueï qui occupe ce flanc après avoir assuré la couverture. Les choses se sont d'ailleurs améliorées quand Mosrati a pratiquement occupé le milieu du terrain et que Regueï s'est déporté sur le flanc droit de l'attaque. Un quart d'heure fou Depuis, l'ESZarzis était plus dangereuse même si l'équipe de Kasri s'exposait aux contres adverses. La première mi-temps est à oublier. Nous n'avons rien eu à nous mettre sous la dent. A titre d'exemple et à court de solutions on a cherché d'une part et d'autre l'effet de surprise à travers les tirs de loin. Maigre bilan quand on sait que les portiers des deux équipes étaient aux aguets. La seconde mi-temps fut meilleure sur le plan du jeu et des occasions de buts. Au comble des deux entraîneurs, les attaquants étaient en sommeil. C'est Zarzis qui annonce la couleur, Aounalli sert Regueï et le tir de ce dernier est difficilement dévié en corner par le portier Amdouni (66'). Le match s'animait et les quinze dernières minutes étaient palpitantes. Aounalli ne profite pas d'un mauvais renvoi de la tête de Rouid et tire légèrement à côté des buts stadistes (81'). Le but chauffait certes, mais les fans des deux équipes resteront sur leur faim. A la 86', Baghdadi bien servi par Landolsi s'est trouvé face au but de Krir mais se fait anticiper par le défenseur Jouini au moment de conclure. A une minute de la fin du temps réglementaire, Jerbi rate une occasion en or pour le Stade Tunisien en tirant mollement dans les mains de Krir. Il était écrit que la victoire ne sourirait à aucune des deux équipes. Le bénéficiaire de ce résultat est sans doute l'Espérance de Zarzis qui conserve sa cinquième place.