La crise que traverse le sport national vient de prendre une autre tournure. Le ministre doit réagir... Le sport national est malade. C'est maintenant une évidence avec les interventions répétées du ministre des Sports, dont le souci est de voir la situation s'améliorer. Il va de soi qu'actuellement les crises permanentes au sein de quelques fédérations, à l'instar de celles de karaté, d'escrime, de boxe, de cyclisme et même de football, dénotent bien le climat de crispation qui règne aujourd'hui entre ceux qui ont à charge la gestion du sport national et l'autorité de tutelle. Mais, en dépit de ces crises, le ministre continue de faire de son mieux pour réunir la famille du sport national en discutant avec les différents bureaux des fédérations précitées. Mais en vain, il est bloqué par quelques personnes de la tutelle qui ne veulent pas la sérénité au sein de leur ministère. Maher Ben Dhia doit savoir qu'il existe au sein de son ministère des personnes sans scrupules qui ne cessent de prétendre que le premier responsable de notre sport n'est pas capable de trancher sur les dossiers brûlants. Alors que ce sont eux qui sèment la zizanie, en bloquant tout au détriment de l'intérêt de notre sport, à quelques mois des prochains Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. On se demande bien pourquoi ces crises, qui continuent à toucher nos fédérations, n'ont pas trouvé de solution ; la réponse simple : parce que certains cadres de la tutelle n'aiment pas que ces bureaux fédéraux retrouvent la sérénité. L'on se demande encore pourquoi le dossier de la fédération du karaté n'a pas été ouvert alors que la décision de la dissoudre a été déjà prise depuis 49 jours ? Sans oublier qu'il y a aussi des démissions au sein de la fédération de cyclisme et que la tutelle n'a pas tranché. L'on se demande pourquoi il y a eu une commission parallèle à celle composée de dix personnes pour préparer les règlements sportifs. L'on se demande aussi sur quels critères la tutelle a recruté 41 employés sans stratégie et sans leurs dossiers respectifs. Qui donne les ordres et qui commande actuellement au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports ? L'on reparle aussi du retour d'un certain Adel Zermadine (viré par Tarek Dhiab) au ministère et après le consentement du chef de cabinet. L'on se demande encore est-ce que Maher Ben Dhia est au courant des manigances de certains cadres au sein de la tutelle. Mais ce qui est certain, c'est que le départ imminent de Hédi Abdeljawed — l'ombre de Abdelhamid Slama — a été ressenti comme un soulagement chez tous les sportifs. Il est à souligner aussi qu'il existe un conflit entre le chef de cabinet et le secrétaire d'Etat. En tout cas, personne, au sein des différentes fédérations, n'a accepté le fait que ces cadres au sein de la tutelle prennent le dessus sur Maher Ben Dhia. C'est le défaut d'harmonisation des points de vue sur ces sujets qui est, aujourd'hui, la pomme de discorde entre les fédérations (karaté, cyclisme, boxe, escrime) et la tutelle. Mais déjà, certains cadres sans scrupules augurent de lendemains peu prometteurs pour le sport national. Car il faut craindre que cela dégénère. L'Etat et le ministère promettent de réagir les jours à venir ; le mal dont souffre le sport national a déjà évolué. Il faut que la réunification de la famille sportive soit effective.