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Mohamed Ayachi Ajroudi, ce Tunisien qui exportera les services de l'ONAS à l'étranger
Publié dans Leaders le 29 - 03 - 2010

Cela fait 35 ans qu'il en rêvait. En signant, samedi à Tunis, un accord de partenariat avec l'Office National de l'Assainissement (ONAS), M. Mohamed Ayachi Ajroudi, originaire de Gabès, et président d'un groupe international implanté en Europe et des les pays du Golfe, en était fort ému. Devant le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, M. Nadhir Hamada, il initiait avec le PDG de l'ONAS, M. Khélil Attia la constitution d'une société mixte pour l'exportation des services consultatifs, mais aussi de gestion et d'exécution de projets dans le domaine environnemental et les services d'assainissement.
En écho à cet appel à la promotion du partenariat public-privé, tant réitéré au titre notamment du rôle de l'Etat dans l'exportation des services, il s'agit de détecter les opportunités qui se signalent à l'étranger et de marier le potentiel des entreprises publiques incontestable, à la puissance marketing et managériale des groupes privés.
Nombre d'innovations technologiques portent son nom
En sa qualité de président de la firme Consulting Investment Finance (CIF), M. Ajroudi jouit d'une longue expérience opérationnelle, disposant de ses propres usines en France et de nombre d'entreprises notamment en Arabie Saoudite et à Bahrein. Qu'il s'agisse de produits de Découvert, d'irrigation et autres industries, comme les travaux publics et pétroliers, il s'impose rapidement comme un acteur significatif, et se distingue par nombre d'innovations technologiques qui portent son nom.
A présent, conjointement avec l'ONAS, il s'agit d'aller à la conquête des marchés dans les différents domaines de l'environnement, des études, à la gestion, de la formation, à la maintenance. Les perspectives sont ainsi très larges, mais lorsqu'on connaît l'ampleur de la demande en Afrique et dans les pays arabes, on mesure le potentiel à saisir.
Elevé dans une famille d'officiers tunisiens de l'armée, M. Ajroudi a entrepris des études dans la Marine à Saint-Malo, avec 5 ans de navigation effective. Puis, poursuivant ses études d'ingénieur hydraulicien, il décroche le Diplôme de l'Ecole supérieure d'ingénieurs de Lille. Dès 1977, il intègre l'entreprise ISEE dans le Pas-de-Calais (Entreprise de Travaux Pétroliers et Maritimes), barges, jackets, attaches, pose des pipelines etc. qu'il finira par racheter. Trois ans plus tard, il crée en 1980, sa propre entreprise AMIS (Artois Maintenance Industries Services) et toutes deux acquièrent une notoriété internationale par leurs activités pétrolières, et en même temps, fabrication de matériels très spécifiques tels que les taupes et tunneliers qui ont percé les tunnels destinés aux métros de Caracas et Lille.
Son champ d'activités s'élargit aux pays du Golfe et notamment à l'Arabie Saoudite où il s'établira. Il se distinguera notamment par le système d'irrigation souterraine et ce produit de "Découvert", le fameux Portube, capable de réaliser un terrain de football en une semaine au lieu de six (Récompensé par le prix LANVAR). Il aura pour référence, en France, notamment le Palais de Bercy, et en Arabie Saoudite, le Palais du Roi d'Arabie Saoudite, Aéroport, voies publiques en Arabie Saoudite.
Sa grande fierté, c'est la CNIM (Constructions Industrielles de la Méditerranée) ce groupe français, puis international, historique (depuis 1856) qui est devenu le leader dans les solutions industrielles clés en main à fort contenu technologique en matière d'environnement, défense-système, transport, énergie, énergie solaire et Bertin. Ses références en Eco-parcs, usines de valorisation énergétique des déchets ménagers et de biomasse, systèmes d'épuration de fumées, exploitation sont de premier ordre. Rien qu'en matière de traitement de déchets et de cogénération, il produit à lui seul 14% de la consommation électrique de la France. Son réseau est fort de pas moins de 254 usines en Europe et dans le monde, notamment dans les pays du Golfe. « N'oubliez pas qu'une tonne de déchets, souligne à Leaders, M. Ajroudi, procure 4 barils de pétrole. »
Tout récemment, le président Nicolas Sarkozy, visitait le 7 décembre dernier les ateliers industriels de la CNIM à la Seyne-sur-Mer. Impressionné par les réalisations, il n'a pas manqué dans une lettre de remerciements adressée à l'issue de sa visite de féliciter l'équipe et de l'encourager à poursuivre ses développements notamment dans le solaire.
Des millions de dinars investis en quelques semaines en Tunisie
A présent, il est particulièrement attaché au développement de deux projets importants sur l'Arabie Saoudite :
* Distribution et assainissement du réseau de l'eau sur de nombreuses villes du territoire saoudien et notamment, Jeddah, Medine, Riyadh, La Mecque, Hail.
* Développement d'un réseau ferroviaire entre Jeddah, Medine et La Mecque, utile notamment, pour l'acheminement des pèlerins, ainsi que pour la ligne entre Jeddah , Dammam et Riyadh pour le Fret.
Déjà, il avait acquis en 1995, en Tunisie dans le cadre de la privatisation, la SOGETRAM société de transport de FRET; plusieurs millions de dinars investis en quelques semaines. Puis, en 2000, il obtenu au Maroc, l'autorisation d'exploitation d'une carrière de 120 hectares, et diverses négociations hôtelières.
La liste de ses entreprises et de ses participations significatives au capital de grands groupes est éloquente. Aujourd'hui, il met tout ce potentiel au service de sa chère Tunisie. C'est l'engagement qu'il avait pris devant le président Ben Ali, lors de sa visite officielle en Arabie Saoudite, au lendemain du 7 Novembre 1987. Au-delà du retour sur investissement, légitime, c'est l'impératif de valoriser le potentiel de l'ONAS et de nos compétences tunisiennes à l'étranger qui prime à ses yeux. Une manière de montrer la performance de la Tunisie.


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