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La Tunisie: Une et plurielle
Publié dans Leaders le 07 - 12 - 2008


Le Bloc notes de Hédi

La Tunisie: une et plurielle

1er décembre
Soleil, sable, mer: à force de réduire la Tunisie à cette trilogie une sous littérature a fini par faire accroire que notre pays se ramenait à cette image d'Epinal.
C'est pourquoi il faut savoir gré à la revue "Géo", éditée par la "National Geographic", d'avoir réalisé un excellent spécial sur la Tunisie qui tranche avec les dossiers similaires réalisés par d'autres publications.
Un modèle du genre dans la mesure où la réalité tunisienne y est rendue dans toute sa complexité, sans complaisance ce qui confère aux différents articles- rédigés par des spécialistes de haut vol- d'autant plus de crédibilité. Le tout agrémenté de photos d'une grande qualité artistique , qui nous font redécouvrir des sites sur lesquelles on croyait tout savoir. Le résultat: une étude remarquable tenant à la fois de l'étude ethnologique, de l'exploration et du voyage initiatique. La Tunisie y apparaît sous son véritable jour :tolérante, ouverte sur le monde extérieur; mais fortement attachée à sa personnalité. A la fois une et plurielle, un pays dont la civilisation trois fois millénaire s'est enrichie de différents apports: (phénicien, romain, byzantin, arabe, ottoman et français), qui a su assimiler toutes ces grandes civilisations parfois antagoniques qui se sont succédé sur son territoire avant d'en tirer la quintessence.
Cela transparaît notamment dans son mode de vie, sa cuisine, son patrimoine architectural: "Tunis,lit-on dans un article du dossier, possède un patrimoine architectural s'échelonnant sur douze siècles, au cours desquels s'inscrit une accumulation d'influence culturelle. Jamais une faute de goût dans les relations pourtant ambiguës entre l'art oriental et le sceau musulman occidental. Entre le style mauresque et les manifestations de l'art ottoman. Entre l'héritage antique et les lumières de l'islam."On ne peut mieux résumer l'exception tunisienne. C'est ce à quoi s'est employée la revue. Avec bonheur.
Obama : changement dans la continuité ?
2 décembre
A quelques semaines de son entrée à la Maison Blanche, le président élu des Etats Unis vient de dévoiler les noms de ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense, c'est-à-dire les deux postes les plus prestigieux du Gouvernement. Hillary Clinton s'est vu confier le Département d'Etat alors que l'actuel ministre de la défense de Georges Bush, Robert Gates conservera son poste. Le nouveau président rompt ainsi avec une pratique tellement enracinée dans la vie politique américaine qu'elle a fini presque par avoir force de loi. C'est le système des dépouilles ou Spoil System qui consiste à renvoyer tous les membres de l'Administration centrale( y compris les membres du gouvernement) dont le nombre peut atteindre les 25.000 en cas de défaite du président sortant et à les remplacer par d'autres appartenant au parti du président élu.
Le premier commentaire qui vient à l'esprit est : « Obama a mené campagne sous le signe du Changement(change) mais comme la plupart de ses prédécesseurs, il va faire le contraire de ce qu'il a promis, en l'occurrence, la continuité. Ne dit-on pas que les promesses électorales n'engagent que ceux qui les écoutent .» Mais ce qui fait problème, c'est que les deux nouveaux ministres ont des vues opposées à celles du nouveau président et de ses principaux conseillers sur des dossiers aussi essentiels que l'Irak, l'Iran ou l'Afghanistan. Comment gouverner avec une équipe où les uns tirent à hue et les autres à dia ?

Explication d'un fin observateur de la politique américaine : « Obama privilégie la compétence. Pour conduire sa politique, il n'a pas besoin d'hommes-liges dont le rôle se limite à opiner du bonnet à chaque décision du président. Ce qu'il veut, c'est des hommes et des femmes qui osent lui porter la contradiction même s'il entend garder le dernier mot. »
En tout cas, ne boudons pas notre plaisir, Obama sera bien le 44ème président des Etats Unis et le premier président noir de la seule Hyperpuissance mondiale. Mais saura t-il trouver la potion magique pour résoudre ce qui s'apparente bien à une quadrature du cercle ?

Hillary Clinton


La repentance de Bush

4 décembre

Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Après avoir mesuré ce qu'il en coûtait de s'engager dans cet Orient compliqué avec des idées simples pour ne pas dire simplistes , voila que Bush fait repentance, accusant ses services de renseignement de l'avoir induit en erreur. L'explication, à notre avis, est un peu courte. N'a-t-il pas fait exhiber par ce pauvre Colin Powell , au Conseil de Sécurité, des photos satellites de prétendus sites de fabrication d'ADM qui sentaient la manipulation à mille lieues ou des contrats d'achat d'uranium nigérien par l'Irak qui se sont révélés être apocryphes ?
A vrai dire , ces manipulations n'ont même pas le mérite de la nouveauté. Les différentes administrations qui se sont succédé à la Maison blanche en ont usé et abusé depuis plus d'un siècle .
En 1898, prétextant le naufrage d'un croiseur américain, le « Maine », dans le port de la Havane, le président Mc Kinley déclenche une guerre contre l'Espagne, qui occupait alors Cuba bien que Madrid n'était pour rien dans ce naufrage. Le conflit se solda par le départ des Espagnols, ce qui était le but recherché par les Etats Unis.

En 1965, un autre incident naval, dans le golfe du Tonkin, au large des côtes vietnamiennes auquel les autorités de Hanoi étaient totalement étrangères sert de prétexte à un engagement massif des troupes américaines au Vietnam et marque le début d'une guerre meurtrière qui durera dix ans et se soldera par le départ des Américains et l'entrée des troupes nord vietnamiennes à Saïgon. Il a fallu attendre 2003 ou 2004 pour que le héraut de l'interventionnisme américain au Vietnam, Robert Mc Namara reconnaisse , les larmes aux yeux, que cette guerre a été inutile et que ledit incident était monté de toutes pièces, ce que tout le monde savait déjà. On a dit que le président Bush, à cause de sa politique étrangère désastreuse, a été le principal artisan de la victoire de Barack Obama. Au moins, la guerre d'Irak aura servi à quelque chose.


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