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Investir dans le savoir pour accélérer l'émergence d'une économie fondée sur la connaissance
Publié dans Leaders le 01 - 06 - 2010

Je voudrais tout d'abord vous exprimer tout mon plaisir de me retrouver aujourd'hui parmi vous pour cette 19e édition du Forum de l'ATUGE au thème important et d'actualité « Education et employabilité : comment nous préparer aux enjeux de demain ? ».
Je remercie les organisateurs de m'avoir offert cette opportunité et les félicite pour tous les efforts fournis sur le plan scientifique et logistique pour réussir, comme d'habitude, cette manifestation et atteindre, j'en suis convaincu, les résultats escomptés.
Je saisis cette occasion pour saluer les initiatives et les actions menées par l'ATUGE, 20 années durant, et particulièrement l'organisation annuelle sans discontinuer de ce Forum. Ce Forum constitue sans nul doute un espace de réflexion et de débats ouverts et constructifs sur des thèmes qui sont au cœur des préoccupations et des enjeux nationaux. Il est aussi l'expression, chaque année renouvelée, de l'attachement de chaque Atugéen à apporter sa contribution citoyenne et responsable à l'effort de développement de notre –votre- pays.
Les associations de compétences, comme la vôtre, sont considérées par le gouvernement comme des partenaires privilégiés dans la réalisation des programmes de développement.
Je relève avec beaucoup de satisfaction que le choix de la thématique de ce Forum s'inscrit parfaitement dans le cadre des priorités et orientations nationales, dans un contexte mondial marqué par des mutations rapides et profondes de la société et par une compétition de plus en plus âpre au double plan économique et technologique.
Nous vivons, en effet, un bouleversement de la hiérarchie scientifique, technologique et économique et nulle situation ne peut être considérée comme acquise pour longtemps. L'innovation n'est plus l'apanage des pays les plus avancés.
La principale source de création de richesse réside désormais, davantage, dans les savoirs et les compétences, que dans les ressources naturelles.
La compétitivité des entreprises et au-delà celle des nations, repose fondamentalement sur les capacités à créer et à utiliser d'une façon optimale les connaissances. Ces capacités conditionnent largement les performances en termes de croissance, de revenus et de création d'emplois.
Les économies aujourd'hui sont plus que jamais, tributaires de la production, de la diffusion et de l'utilisation du savoir. Par un effet de levier, l'investissement dans le savoir fait croître la capacité productive des autres facteurs de production et conduit à la mise au point de nouveaux produits et procédés. Ces investissements dans le savoir se caractérisent par des rendements croissants et sont aujourd'hui la clef de la croissance économique à moyen et long termes.
Dans l'économie d'aujourd'hui, la ressource stratégique la plus importante est la connaissance et le processus central y est l'apprentissage. Les ressources humaines y jouent un rôle décisif plus par la capacité à apprendre que par le niveau des connaissances déjà acquises. La formation tout au long de la vie y prend une importance cruciale. L'essor des technologies de l'information et de la communication ces dernières années dans pratiquement tous les secteurs et leur diffusion rapide, ont largement contribué au développement de l'économie du savoir.
Durant plus d'un demi-siècle d'indépendance, la Tunisie a continuellement parié sur ses ressources humaines et particulièrement depuis l'avènement du Changement du 7 novembre 1987.
Vers l'édification de la société du savoir
En effet, considérant les ressources humaines comme la richesse la plus importante, en même temps que le capital le plus durable, la Tunisie a impulsé une politique volontariste et cohérente, conformément aux orientations de son Excellence le Président Zine El Abidine Ben Ali, misant sur l'investissement dans le savoir pour l'édification d'une économie fondée sur la connaissance.
Des efforts considérables ont été déployés pour développer le système éducatif et promouvoir les secteurs de l'enseignement, de la formation et de la recherche.
Le système éducatif en Tunisie a connu depuis les années 1990 diverses réformes, mises en place d'une manière graduelle et continue, qui ont permis de réaliser des résultats et des performances conformes pour la plupart aux standards internationaux, parmi lesquels on peut citer :
* Le taux de scolarisation à l'âge de 6 ans qui a dépassé les 99% aussi bien pour les filles que les garçons, taux supérieur à celui de certains pays développés ;
* La réduction importante du nombre d'élèves par classe à l'école, passant de 33 en 1986 à mois de 24 actuellement ;
* Et la modernisation de l'école tunisienne à travers l'introduction des TICE. En effet, le taux d'équipement en outils informatiques avoisine désormais les 100% dans les lycées et collèges et se renforce de jour en jour dans les écoles primaires, en plus de la connexion à l'Internet pratiquement généralisé dans les établissements scolaires.
Les indicateurs de l'enseignement supérieur sont également en constante évolution depuis une vingtaine d'années grâce aux diverses réformes structurelles et pédagogiques accomplies; la finalité étant à chaque fois de répondre aux besoins du système de production en ressources humaines et compétences en phase avec le progrès généré par la science et la technologie, et capables de s'adapter aux mutations socio-économiques.
A cet égard, l'analyse des données et caractéristiques du secteur de l'enseignement supérieur révèle que la Tunisie est bien sur la voie de l'édification de la société du savoir. En voici quelques indicateurs :
* L'augmentation continue et substantielle de l'effectif des étudiants, plus de 360 000 étudiants réguliers, dont 60% de filles. Ce nombre était de 43 800 en 1987.
* L'évolution significative du taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur pour la tranche d'âge 19-24 ans : de 6% en 1986/87, ce taux a dépassé 37% actuellement et il est prévu qu'il atteigne 50% dans les toutes prochaines années.
* L'accroissement remarquable du nombre de diplômés de l'enseignement supérieur d'une année à l'autre passant ainsi de 19 900 en 1999 à plus de 55 000 en 2008.
* L'amélioration de l'indicateur relatif aux diplômés en sciences et ingénierie pour la tranche d'âge 20-30 ans, qui est passé de 5.9% en 2003 à plus de 12% en 2008.
* L'augmentation sensible du nombre d'ingénieurs diplômés : de 780 ingénieurs en 1999 à près de 3 500 en 2008 dont 30% sont issus des spécialités « informatique » et « télécommunications ».
La démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur, couplée à la diversification des filières et à l'amélioration du rendement du secteur, a été à l'origine d'une tension sur le marché du travail avec les conséquences suivantes sur l'emploi :
* Une demande additionnelle supérieure à 212 000 diplômés du supérieur sur les 5 dernières années (de 2004 à 2009), soit une moyenne de 42 500 nouveaux diplômés accédant au marché du travail;
* Dans le même temps, l'économie nationale n'a pu créer que 25 000 nouveaux emplois (nets) par an en moyenne sur la période 2004-2009, faisant grimper le taux de chômage de diplômés de 10.4% en 2004 à 22.5% en 2009, sachant que les filles représentent près des 2/3 des chômeurs diplômés.
C'est pour cela que son Excellence le Président Zine El Abidine Ben Ali a fait de l'emploi des jeunes diplômés une priorité absolue dans son programme électoral 2009-2014.
L'employabilité constitue désormais l'axe premier qui oriente tout travail de réforme de l'enseignement supérieur, qu'il s'agisse de réforme pédagogique, de partenariat Entreprise-Université, de formation qualifiante pour l'insertion dans le marché du travail, de formation entrepreneuriale dans les pépinières d'entreprises, d'intégration des dimensions liées au savoir faire, au savoir être et au savoir devenir dans toute œuvre de formation. Il s'agit là des enjeux de demain dont vous allez débattre durant cet espace de conférences.
Les TIC, un secteur en pleine expansion
Je ne puis terminer mon propos sans vous parler du secteur dont j'ai la charge depuis quelques mois, celui des technologies de la communication, et des larges perspectives qu'il offre en relation avec la thématique du Forum.
Le secteur des TIC s'est développé avec un taux de croissance de 14% en moyenne durant la période 2004-2009, soit plus de 2 fois le rythme de la croissance de l'économie nationale.
Il a contribué pour près de 10% dans la création d'emplois qualifiés durant la même période, le nombre d'emplois recensés à la fin de 2009 avoisinant les 90 000.
Le taux de pénétration du mobile est de 94.5% au mois de mars 2010, ce qui rapproche notre pays de la moyenne des pays de l'OCDE.
Le nombre d'utilisateurs d'Internet a crû d'un facteur 4 par rapport à 2004, passant à près de 3.6 millions en mars 2010. La bande passante à l'international a été multipliée par 100 depuis 2004, passant récemment à près de 38 Gb/s, ce qui place la Tunisie en tête des pays émergents en matière de bande passante par utilisateur (près de 11 kb/s).
L'accès Haut débit avec l'ADSL notamment est en train de se développer à un rythme effréné, ce qui relance la pénétration du fixe. Plus de 54% des abonnés (410 000 environ) bénéficient d'un débit d'au moins 1 Mb/s. De façon concomitante, les tarifs ont continuellement baissé (plus de 75% de baisse pour l'ADSL entre 2006 et 2009).
Le taux de pénétration des PC et d'Internet dans les ménages a plus que doublé entre 2004 et 2009, grâce à l'amélioration du pouvoir d'achat d'une part, et de la baisse des prix couplée à l'amélioration des performances des PC (Loi de Moore) d'autre part. Ce taux a atteint 16% récemment.
Autant d'indicateurs qui sont à l'origine d'une reconnaissance internationale en matière de promotion des TIC dans notre pays qui a été classé premier en Afrique et 39e mondialement sur 133 pays par le dernier rapport du Forum économique mondial.
Les perspectives de développement de l'économie numérique visant à faire de la Tunisie un Pôle régional en matière des TIC ont fait l'objet le 26 mai dernier d'un CMR. Les mesures décidées par son Excellence le Président de la République visent la consolidation des fondements de l'économie numérique pour le prochain quinquennat 2010-2014.
Au niveau des infrastructures d'abord, la démocratisation de l'accès au haut débit vise la connexion de plus de 1.5 million d'abonnés à l'horizon 2014, à travers le déploiement des réseaux fixes et des réseaux mobiles 3G et des nouvelles générations. La baisse des tarifs, l'augmentation de la bande passante à l'international et l'amélioration de la qualité des services (par la mise en place de contrats Service Level Agreement) sont autant de facteurs à même de contribuer à l'atteinte de cet objectif. Le très haut débit à travers la fibre optique va d'abord se généraliser au niveau des zones d'affaires, des zones industrielles, des campus universitaires et des centres hospitaliers, avant d'attaquer le segment résidentiel (au stade de l'expérimentation actuellement à Sidi Bousaïd). Grâce à la mobilisation des différents acteurs (opérateurs, fournisseurs de matériel et de contenus, FSI, structures de financement, etc.), l'offre avec des tarifs préférentiels « d'une opportunité numérique pour toute famille tunisienne » consistant en un package d'un PC connecté avec des contenus éducatifs et culturels constitue un levier à même d'atteindre l'objectif de connecter 50% des foyers au haut débit à l'horizon 2014. Le déploiement de la TNT avec une couverture de 90% des régions à la fin de cette année va avoir un double impact, celui de réallouer le dividende numérique pour le développement des réseaux 4G, LTE, etc. d'une part, et de permettre le lancement de bouquets de programmes HD éducatifs, culturels, et autres d'autre part. Toujours au niveau des infrastructures, l'aménagement d'espaces technologiques (pôles, cyberparcs, cités) conformément aux standards internationaux vise à augment sensiblement l'offre pour l'attrait de l'IDE en général et des activités de l'Offshoring en particulier (un marché mondial estimé à plus de 500 Mds de dollars, pouvant générer plus de 150 000 emplois qualifiés pour les 10 années à venir dans notre pays).
Un programme ambitieux pour valoriser le capital humain
Au niveau du capital humain ensuite, un programme ambitieux vient de démarrer visant la certification des compétences dans les TIC et profitant à plus de 20 000 jeunes pour les 5 années à venir. Ce programme inclut la population des demandeurs d'emplois à travers une action de formation qualifiante à l'amont, à même de corriger un tant soit peu les effets d'un chômage structurel.
En ce qui concerne la promotion des services numériques et du développement d'une industrie du contenu, nous allons agir tant au niveau de l'offre par un programme de mise à niveau du secteur privé des SSII (certifications CMMI, ISTQB, etc.), qu'au niveau de la demande à travers le lancement de grands projets stratégiques et mobilisateurs touchant les secteurs de l'éducation, de la santé, des affaires sociales (caisses) et la réalisation de projets en relation avec le développement de services numériques d'utilité publique dans plusieurs domaines (culture, tourisme, loisirs, etc.) dans le cadre d'un PPP.
Enfin, au niveau de l'environnement d'investissement et d'innovation, l'allocation de 0.5% du chiffre d'affaires des opérateurs et des grandes entreprises du secteur à la R&DI va induire une nouvelle dynamique pour l'impulsion des activités de recherche et d'innovation tirée davantage par la demande du secteur productif (marché). Des plateformes technologiques d'innovation seront mises en place au niveau des pôles technologiques, renforçant ainsi l'écosystème de l'innovation et permettant aux entreprises innovantes de tester et de concrétiser leurs produits et services en accédant aux technologies de demain (Cloud computing, Réseaux 4G, LTE, Green IT, Data center, e-business, m-business, Réseaux sociaux, etc.).
Le programme présidentiel et les mesures décidées pour le concrétiser recèlent beaucoup de défis à relever pour faire de la Tunisie, une destination pour les projets à haute teneur technologique dans l'économie numérique notamment.
L'internationalisation de notre économie est inéluctable et nous œuvrons pour une meilleure insertion de la Tunisie dans le cadre d'un marché plus global, au niveau du Maghreb, de la zone euro-méditerranéenne, et de l'Afrique.
Pour conclure, il fut un temps où on parlait de retour définitif pour les diplômés des Grandes Ecoles (je fais moi-même partie de cette génération, l'ATUGE n'existait pas à l'époque !). Les mutations et les bouleversements actuels ont changé la donne au triple plan économique, technologique et social. Désormais, les Atugéens opèrent dans un grand espace de mobilité réelle ou virtuelle. La plupart des Atugéens font partie d'une diaspora tunisienne et d'une élite de plus en plus importante, à même de contribuer pleinement à l'œuvre de développement de leur pays.
Vous êtes autant d'ambassadeurs pour véhiculer la bonne image du pays, des entrepreneurs potentiels pour monter des projets à haute valeur ajoutée, des vecteurs pour attirer de l'IDE, des conseillers et des experts pour accompagner l'œuvre nationale de développement, des relais pour le transfert, la maîtrise, l'appropriation et l'innovation technologique.
Je citerai enfin quelques Success Stories initiées par des Atugéens, ayant été à la source de l'émergence de champions nationaux et du développement de l'Offshoring (Telnet, Vermeg, HRaccess, GLTrade, Oxia, etc.). Nous avons besoin de multiplier ces cas par des dizaines voire des centaines pour les années à venir, et vous en êtes capables. Sachez enfin que le Gouvernement et le Ministère des technologies de la communication sont à votre écoute pour toute initiative dans ce sens.
Par Mohamed Naceur Ammar
Ministre des Technologies de la Communication
Allocution prononcée dimanche 30 mai 2010, à Paris, lors du 19e édition du Forum de l'ATUGE


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