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Yassine EL MANSOURI (Université Centrale)
Publié dans Leaders le 09 - 08 - 2012

Juillet et août : c'est la période de l'orientation universitaire pour des dizaines de milliers de nouveaux bacheliers, mais aussi des étudiants qui souhaitent changer de filières ou aller plus loin. Les options ne sont pas nombreuses : l'enseignement public, les établissements privés ou le départ à l'étranger. Le tout avec à la base une double grande interrogation : comment garantir la réussite pour accéder au marché du travail ? Et combien ça coûte si on choisit le privé ou l'étranger ? Deux questions qui constituent en fait la problématique centrale du système.
Avec 42 établissements autorisés, accueillant plus de 17 000 étudiants (dont plus de 4 000 étrangers), l'enseignement supérieur privé tunisien, né il y a à peine 11 ans, connaît une évolution rapide, avec son lot de réussites et d'insuffisances. Réussite de certains établissements qui ont misé sur la valeur scientifique et académique, investi dans le corps enseignant et les infrastructures, faisant fi de toute considération purement commerciale. Insuffisance pour d'autres qui n'arrivent pas à se conformer totalement à la réglementation en vigueur et offrir à leurs étudiants les conditions nécessaires à leur bonne réussite. Le gap risque de s'élargir.
Mais plus, la compétition s'accélère depuis la révolution. Pas moins de 25 nouvelles demandes d'autorisation ont été déposées auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En plus de certains groupes tunisiens formés notamment par d'anciens enseignants et dirigeants universitaires, de grandes universités internationales, nord-américaines, européennes et arabes (pays du Golfe), envisagent sérieusement de se lancer dans le secteur. La cible visée ne se contente pas des étudiants tunisiens mais s'élargit à des étudiants étrangers de divers pays, en priorité ceux de la Méditerranée, de l'Afrique subsaharienne et de la région arabe. Certaines nouvelles universités se consacreront à l'économie, au management, au marketing et d'autres aux technologies et dispenseront leur enseignement totalement en langue anglaise.
Mais quelles sont...
I - les spécificités distinctives de chaque établissement (filières, modèle pédagogique, enseignants, partenaires étrangers, locaux, frais…) ?
II - Quelles sont les difficultés rencontrées ?
III - Quels sont les conseils que vous donneriez aux futurs étudiants et aux parents pour bien choisir l'université privée à fréquenter ?
IV - Comment promouvoir l'enseignement privé universitaire en Tunisie ? Que doit faire le gouvernement ? Que doivent faire les universités ?
V - Comment attirer plus d'étudiants étrangers ?
Poursuivant notre tour de Tunisie des établissements supérieurs privés(1), nous donnons la parole cette fois-ci à Yassine El Mansouri, Directeur de l'Université Centrale.
1. Quelles sont les spécificités distinctives de votre établissement (filières, modèle pédagogique, enseignants, partenaires étrangers, locaux, frais...)
L'Université Centrale est une université privée pluridisciplinaire comprenant quatre écoles supérieures reconnues par l'Etat.
Depuis sa création, elle s'est engagée dans une démarche volontariste d'innovation au niveau de la formation, de la pédagogie, de l'aide à la réussite des étudiants, de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication et de l'ouverture sur le monde. L'enseignement à l'université Centrale repose sur une pédagogie active et interactive fondée sur une très forte implication des étudiants dans tous les projets de l'université. La réputation d'excellence que s'est taillée l'Université tient en grande partie à la qualité de son corps professoral, à l'adaptation permanente de ses formations aux besoins des entreprises, à sa notoriété technologique et surtout à l'attention particulière accordée à l'insertion professionnelle de ses diplômés.
L'université favorise l'acquisition de nouvelles connaissances et contribue au développement personnel de ses étudiants. Elle est un milieu d'apprentissage enrichissant et un lieu de naissance d'amitiés durables. La formation à l'Université Centrale dépasse le cadre de la salle de classe. On accorde autant d'importance à l'excellence des programmes d'études et de recherche qu'à la qualité des services offerts aux étudiants et des ressources matérielles. Bon nombre de diplômés témoignent que leur séjour à l'Université leur a permis d'accroître leur maîtrise d'une discipline, de perfectionner leurs sens critique et leur faculté de raisonnement et développer enfin leur indépendance, leur autonomie et leur capacité d'adaptation.
• Les diplômes de l'université Centrale sont reconnus par l'état.
• Les locaux de l'université sont modernes, équipés des nouvelles technologies de pointe, avec des espaces pour les activités sportives et culturelles.
• L'université Centrale est très bien desservie par un réseau d'autobus et de métros.
• Les professeurs et le personnel de l'université Centrale sont hautement qualifiés, expérimentés, ouverts, collaboratifs, aimables et bienveillants.
• Les étudiants de l'université proviennent de plus 30 pays et de trois continents.
• L'université est ouverte sur son environnement socio-économique et travaille en synergie avec les entreprises, ce qui permet aux étudiants d'acquérir des expériences pratiques à travers des stages encadrés par des professionnels avertis et confirmés, qui permettront de les préparer à une carrière répondant à leurs attentes et à leurs aspirations personnelles.
2. Quels sont les conseils que vous donneriez aux futurs étudiants et aux parents pour bien choisir l'université privée à fréquenter ?
Les conseils à donner aux futurs étudiants pour bien choisir l'université privée à fréquenter :
• L'étudiant doit d'abord savoir ce qu'il veut faire plus tard.
• En fonction de ceci, choisir le cursus qui réponde le mieux à ses aspirations.
• Visiter les sites web des différentes universités pour voir ce qui se fait dans le domaine de son choix.
• Visiter sur les lieux des universités sélectionnées pour voir de visu l'infrastructure (salles de cours, de TP, matériels, laboratoires….)
• S'informer sur le personnel enseignant intervenant dans la formation.
3. Comment promouvoir l'enseignement privé universitaire en Tunisie: que doit faire le gouvernement? Que doivent faire les universités ?
Productivité scientifique, compétitivité et visibilité internationale sont des objectifs communs partagés par toutes les universités en Tunisie ou dans le monde. Les universités ont par ailleurs été pensées et réglementées autour de dispositions légales identiques pour toutes. Cette homogénéité et cette culture égalitaire sont le fondement de concepts clés dans l'enseignement supérieur, tels que le libre accès, ou la possibilité d'accéder à un même niveau d'emploi pour tous les diplômés, quelle que soit leur université d'origine, publique ou privée. Dans ce contexte le partenariat Public-Privé, constitue une des pierres angulaires pour atteindre l'excellence. Ce partenariat devrait être activé et motivé par tous les acteurs de ces deux secteurs en incitant à la collaboration dans les domaines de la recherche universitaire à travers :
• L'Organisation en commun de séminaires, conférences, journées d'étude, tables rondes ou autres actions d'information dans les domaines socio-économiques, de développement des ressources humaines, de la recherche scientifique et technologique en vue d'optimiser le parcours professionnel des diplômés du supérieur
• Concevoir, organiser et assurer des sessions de formation (cours et stages…) à travers l'échange de formateurs et d'experts.
• Collaborer à la mise en place de mastères de recherche ou de mastères professionnels.
• Accueil et encadrement de jeunes chercheurs des deux structures
• Contribuer activement à l'élaboration, la réalisation et au suivi des études et des recherches.
« Au fond, qu'est ce qu'une Silicon Valley ? C'est d'abord une université puissante, ce sont des laboratoires de recherche, et ce sont des industries qui se mettent à travailler ensemble. » (Le Premier Ministre Français, 2008)
Dans ce sens le rôle des pouvoirs publics est de faciliter cette synergie.
4. Comment attirer plus d'étudiants étrangers?
Pour attirer plus d'étudiants étrangers, l'université centrale travaille sur la visibilité et la notoriété à l'échelle internationale.
Ainsi, le classement mondial de « l'University Web Ranking » a classé l'Université Centrale en première position en Tunisie pour l'année 2012, devançant l'ensemble des universités publiques et privée qui ont parfois plus de 60 ans d'existence. En outre, la direction de la communication internationale organise chaque année plusieurs missions pour la prospection et le développement de la coopération internationale couronnées souvent par la signature de conventions de partenariat et d'échange avec des institutions et des universités étrangères. De même, les différentes écoles relevant de l'Université Centrale organisent des workshops d'orientation en présentiel et sous format virtuel au profit des candidats à l'inscription. Par ailleurs, et afin d'élargir la base de recrutement des étudiants étrangers, l'université offre, en plus de tous les diplômes en français, des formations dans des cursus spécifiques en différentes langues telles que l'anglais (pour les tous les cursus de Gestion), ou encore l'arabe (pour tous les cursus de Droit).
5. Présentation de l'Université Centrale
L'Université Centrale, créée en 2001, est un établissement d'enseignement supérieur privé formé de quatre écoles supérieures agréées par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et par le ministère de la santé publique pour les filières de la santé.
Les écoles supérieures rattachées à l'Université Centrale proposent des cursus LMD (Licence, Mastère, Doctorat) dans différents domaines ainsi que des cursus en architecture, en ingénierie et des cycles préparatoires.
L'Ecole Centrale santé :
Le secteur de la santé et du paramédical est en très forte croissance tant dans le secteur public que privé. Les professionnels qualifiés manquent sur le marché et les perspectives professionnelles sont réelles dans ce domaine à l'échelle nationale et internationale. Ainsi, l'école centrale des sciences paramédicales et de la santé offrent plusieurs disciplines dans ce secteur d'avenir telles que :
• La Physiothérapie,
• L'Optique Médicale et Optométrie,
• L'Anesthésie et Réanimation,
• La Prothèse dentaire,
• Les Sciences infirmières,
• L'Imagerie Médicale et Radiothérapie,
• L'Instrumentation Opératoire,
• L'Obstétrique (sage-femme),
• La Nutrition humaine,
• L'Orthophonie.
L'enseignement paramédical est organisé sur le principe de l'alternance entre enseignement théorique à l'école et enseignement clinique sous forme de stages obligatoires dans des hôpitaux ou des établissements sanitaires.
L'Ecole Centrale Polytechnique :
Offre un éventail de cursus dont les programmes respectent un équilibre entre disciplines scientifiques, techniques et managériales qui accordent une place importante à la pratique et à la qualification professionnelle. Dans cette alignée la Centrale Polytech a signé des accords de partenariat avec les principaux éditeurs et constructeurs des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) pour permettre aux étudiants de passer des certifications reconnues par les professionnels.
Les disciplines offertes par l'école sont réparties sur neuf départements :
• Cycles préparatoires,
• Génie informatique et télécom,
• Génie industriel, et des Affaires,
• Génie électromécanique,
• Génie électrique,
• Génie civil,
• Génie biologique,
• Génie énergétique,
• Génie chimique et pétrochimique.
L'Ecole Centrale de Droit et de Gestion :
Elle comporte deux départements : Droit et Gestion.
Le département de Droit :
Offre des parcours LMD de qualité:
• Licence fondamentale en droit privé,
• Licence fondamentale en droit public,
• Licence appliquée en Contentieux Administratif et Fiscal,
• Licence appliquée en Droit de l'Entreprise et des Affaires),
• Mastère professionnel « Juriste d'Affaires Internationale ».
Les enseignements au sein du département droit peuvent être dispensés en français ou en arabe selon le choix de l'étudiant.
Le département de Gestion :
Propose des offres variées de licences fondamentales, de licences appliquées et des mastères dans différents domaines comme :
• La finance,
• Le commerce international,
• Le marketing,
• Le management,
• La comptabilité,
• Le tourisme.
Ainsi que des filières dans des domaines d'actualité telles que :
• La finance Islamique,
• Le Management de la Santé…
Les enseignements au sein du département gestion sont dispensés en français ou en anglais selon le choix de l'étudiant.
L'Ecole Centrale Supérieure des Lettres, des Arts et Sciences de la Communication
Propose des cursus dans différents domaines :
• L'architecture,
• Le Design et la Décoration,
• Le journalisme et les Sciences de la Communication,
• Les Langues,
• Le Cinéma et l'Audiovisuel,
• La Publicité graphique,
• L'Infographie et le Multimédia,
Le principal engagement des établissements du groupe est de former des cadres hautement qualifiés, autonomes, polyvalents, créatifs, et performants sur la scène internationale. Ainsi, ils peuvent participer, par l'assimilation des progrès scientifiques et la maîtrise des nouvelles technologies, à l'amélioration continue de la compétitivité des entreprises qui constitue une exigence majeure dans le contexte actuel de la mondialisation.
A l'Université Centrale, former l'élite et poursuivre l'excellence en tout domaine est notre principal souci.
(1) A lire aussi les interviews de :
Ridha Gouiaa, Directeur de l'APBS (Avicenne Private Business School), Farouk Kammoun Directeur de SESAME, Ridha Ferchiou, Président de l'Institut Tunis-Dauphine, Tahar Ben Lakhdar, président du groupe Esprit et Naceur Ammar Directeur scientifique, M. Mahmoud Triki, Directeur de MediterraneanSchool of Business (MSB) et Mehdi Majeri, Directeur de l'Ecole Privée d'Ingénieurs et Mohamed Damak, Directeur de Time.


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