Doc à Tunis pour le 20 avril Le coup d'envoi de la 6e édition de «Doc à Tunis» sera donné le 20 avril 2011, au grand bonheur des cinéphiles, surtout les accros de ce genre très spécial. La nouvelle session sera aux couleurs de l'engagement et de la résistance, offrant au grand public une carte blanche pour découvrir et voyager dans des histoires d'ici et d'ailleurs; des documentaires de différentes nationalités qui meubleront jusqu'au 24 avril trois principaux espaces, à savoir: Le 4e art, Le Mondial et le Théâtre Municipal de Tunis. Il est à noter que le programme détaillé sera dévoilé aujourd'hui, à partir de 11h00, lors d'une conférence de presse. Un «9 janvier 2011» Etudiant à l'Ecole des beaux-arts de Tunis, spécialité «Art graphique», Aziz Akremi présentera lundi, à partir de 15h30, son premier documentaire intitulé «9 janvier 2011», un projet dont la durée est de 75 minutes. «Nous avons débarqué à Regueb, avant que la Révolution tunisienne n'éclate et nous avons choisi de donner la parole aux familles des martyrs dans cette région de Sidi Bouzid. Nous n'avions pas un scénario prêt mais ce sont des idées que nous avons tenu à réaliser. C'était une vraie course contre la montre. Nous avons passé presque 48 heures dans la ville et nous avons pris le maximum de témoignages et d'images. De retour à Tunis, nous avons commencé la sélection et le montage, bien sûr avec l'aide et le soutien de Mehdi Mestiri. Nous avons beaucoup souffert pour pouvoir condenser le film tellement il y avait d'histoires à raconter», nous a déclaré le jeune documentaliste. Traitant des martyrs de Regueb de Sidi Bouzid et des événements qui ont eu lieu quelques jours avant la Révolution et la chute du régime de Ben Ali, ce documentaire sera présenté lundi, à partir de 15h30, à l'amphithéâtre de l'Ecole des beaux-arts de Tunis. «Sweet home» à Paris «Sweet home» (Bent eddar) de Fatma Cherif sera le 21 avril, à l'affiche de la salle «Les 3 Luxembourg» à Paris, et ce, dans le cadre du programme cinématographique mensuel de l'association «Maghreb des films». «Thouraya travaille comme femme de ménage dans la maison de mes parents. Je la suis dans ce lieu qui délimite notre familiarité. Nos conversations tournent autour du rapport entre les hommes et les femmes, du désir, du droit à l'avortement, de la science, de la religion... Autant de sujets qui nous distinguent, en soulignant nos origines sociales différentes. Autant de sujets qui nous rapprochent malgré tout...», a précisé la réalisatrice tunisienne dans sa note de présentation. Il est à signaler que la projection sera suivie d'un débat animé par le président de l'association, Mouloud Mimoun, avec la réalisatrice et Tawfik Allal de l'association «Manifeste des libertés».