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Quand les frontières de l'expression sont balisées
Publié dans Le Temps le 25 - 10 - 2017

C'est une exposition collective d'arts plastiques placée sous le signe de la photographie-peinture et bien d'autres expressions et comprenant une vingtaine d'œuvres de jeunes plasticiens- enseignants des Beaux Arts qui se tient actuellement et jusqu'au 4 novembre aux deux niveaux de la galerie « Aïn », à Salammbô. Ces artistes sont restés fidèles à leur rendez-vous annuel qui en est à sa troisième édition dans la galerie que dirige l'artiste photographe Mohamed Ayeb depuis vingt huit ans déjà.
L'exposition nous prend pour une exploration et une découverte des recherches de ces artistes à partir de la photo. Si bien que la photographie est savamment travaillée jusqu'à la confondre à une peinture. Et à ce niveau, les limites et les frontières sont balisées pour partir vers de nouvelles expressions où s'invite la peinture, par exemple, non comme un matériau greffé, mais devenant une partie prenante de l'œuvre elle-même dans une vision/création d'art contemporain ou moderne. Ahlem Mahjoub est dans la photographie peinture avec un dispositif qu'elle intitule : « Poésie de résistance », là où l'exercice de style diffère d'une partie de l'œuvre, à l'autre. Son travail est en phase avec les soulèvements, la résistance et la colère. Des visages masqués qui cachent parfois leur dessein. Anouar Safta, de son côté et bien qu'il propose des photos argentiques numérisées, nous met en dérision face à ses réalisations qui côtoient la peinture et trompent l'œil. Raja Saïd est dans la photo graphie manipulée, comme elle la nomme elle-même avec un travail qui touche à d'autres formes d'expression picturale. Sofiène Noichri, quant à lui, en fait de même pour percer le mystère de l'origine. Mohamed Ayeb prend part à cette exposition avec un diptyque en photographie plastique sur toile où il témoigne des dures situations que traverse encore le pays.
Diversités
Pour sa part, Rim Ben Cheikh avec ses travaux en bas relief, en pâte vitrifiée sur raku nous livre la vision plutôt négative de la société envers la femme, son enchainement et sa lutte. Les « Femmes brochettes » en sont un exemple des plus frappants. Khaireddine Ben Halima, par le truchement de deux photos, emprunte à Ali Douagi le titre de l'une de ses nouvelles : « Sahirtou minhou allayali » qui est également le titre d'une chanson de Mohamed Abdelwahab. Enfin, Lassâad Ben Alaya nous raconte à l'encre et au dessin au crayon l'histoire de « Bent El Ghoula » et de « Wild El Ghoula » et particulièrement la mort de ce dernier. Une autre approche avec une démarche qui ne fait pas dans la photo et qui accompagne les travaux existants, là où l'art contemporain est dans tous ses états.


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