Présenté hier aux médias lors d'une conférence de presse , le nouveau coach de l'ESS, l'Algérien Kheireddine Madhoui s'est dit « ravi et honoré d'être à la tête de la direction technique d'un grand club comme l'ESS. Son passé, son histoire témoigne de sa dimension, il demeure de toute évidence l'un des plus grands en Afrique. Ce matin (Hier) j'ai signé un contrat avec le club sahélien sur la base d'objectif (Titre de champion, la Coupe de Tunsie, la Ligue des Champions et la Ligue des champions arabes. ainsi, les objectifs de l'ESS deviennent les miens. ». Entrant dans le vif du sujet, Madhoui a d'emblé précisé que « sa mission à l'Etoile est d'abord de remettre l'équipe sur la bonne voie, tant les joueurs ont du mal à se défaire des conséquences d'une amère élimination de la Ligue des Champions, chose qui les a bloqués certainement sur le plan mental ». Et Madhoui de poursuivre donc « comme objectif premier c'est de stopper la série de contreperformances pour restaurer la confiance et rétablir l'équilibre structurel au sein de l'équipe ». Pour ce faire, dira le technicien algérien « nous allons procéder à un travail d'évaluation du groupe en concertation avec le staff existant (qui sera maintenu) pour se donner les moyens et apporter les solutions techniques qui s'imposent ». A-t-il déjà une idée sur l'équipe puisqu'il a assisté avant-hier au classique CA-ESS ? Madhoui dira à ce propos « que tout se fera à temps et toujours en parfaite concertation avec le staff technique, dés lors qu'il nous reste deux matches à jouer d'abord on va s'appliquer là dessus déjà. Je l'ai dit ce matin aux responsables du club, que l'actuelle 4ème place n'est pas catastrophique mais néanmoins préoccupante ,compte-tenu du rang et standing de l'équipe » ajoutant au passage que « le football en Algérie n'est guère différent de celui pratiqué en Tunisie, pour percevoir évaluer aisément le niveau des joueurs. Aussi, serais-je dés maintenant assez intransigeant sur la discipline et la rigueur au travail c'est à ce prix que l'on repartira du bon pied ». A propos de la place des jeunes récemment lancés au sein de l'équipe ? Le coach algérien a été catégorique «ce qui compte pour moi c'est de donner à chaque jeune formé au club sa place au sein de l'effectif. C'est tout le sens de mon projet sportif à l'Etoile. En ce sens et avant même d'entamer mon travail avec l'équipe première je vais rendre visite au centre de formation pour m'enquérir de l'état des jeunes de la catégorie élite et voir ce que l'on peut dénicher comme talents avant de parler de tel ou tel recrutements. Combien même un ou deux recrutements seraient nécessaires probablement , encore faut-il cependant qu'ils soient expressément ciblés pour être en osmose avec la politique du club ». A-t-il sollicité l'avis de son prédécesseur Hubert Velud ( Madhoui était à l'époque son adjoint à l'ES Sétif) avant d'accepter sa mission à l'Etoile , sans hésiter, le coach a répondu par l'affirmatif en ajoutant « que mon ami et collègue Hubert Velud reconnait ne pas avoir eu de chance lors de son passage à l'ESS, mais m'a encouragé de répondre à ce challenge car l'équipe ne manque guère d'arguments » Madhoui prendra officiellement ses fonctions aujourd'hui même. Sadok SLIMANE Un salaire mensuel équivalent à 10 mille euros Le nouveau coach étoilé après une carrière de joueur à l'Entente de Sétif et CR Belouizdad, a embrassé celle d'entraineur en débutant (2010) avec son propre club, l'ESS avec lequel il a remporté La Ligue Africaine (2014), le titre de Champion et la Super coupe d'Algérie (2015) ainsi que la Super Coupe d'Afrique la même année. Après une courte aventure avec le club saoudien El-Wahda (2016), il reprend la direction technique de l'ES Sétif au début de cette année (2017). En fin de contrat avec son sponsor, le club de Sétif passe par une crise financière qui a entrainé beaucoup de retard dans le paiement des salaires des joueurs et celui du staff technique. Par ailleurs, Madhoui qui a attendu la fin de la phase aller dans le championnat algérien pour rejoindre son nouveau club, il a déclaré récemment que « l'offre de l'ES Sahel ne peut être refusée ». On croit savoir en ce sens que le technicien algérien touchera un salaire de salaire mensuel équivalent à 10 000 €.