Ça ne sera pas un ravalement de façade : la jeunesse a bon teint mais sans la gouaille. Neuilly qui s'encanaille sur fond des Inconnus avec des manières exquises. Le ton fera toujours la musique. Pas de place pour les avoir été puisqu'il faudra y être. Bien de son siècle mais on attend toujours pour voir. Après on verra mais on ne fera pas la fine bouche. Une certaine idée de la France, tout de même, est partie avec Chirac lorsqu'il a fallu qu'il renoue avec ses charentaises. Chirac... Un ange passe... Cassé le rétroviseur. Alors du coup, une « certaine idée de la France » en prend plein la gueule avec Macron. Ah cette jeunesse ! On ne sait jamais par quel bout il faut commencer. C'est quand même difficile de ne plus avoir de repères. Ça fout en rognes. Et c'est trop policé. Il n'empêche : Nous avons avec la France une histoire commune. Un tant soit peu passionnelle par égards, mais l'on aura beau faire, nos deux destins seront toujours inextricablement liés. A nos corps-défendant, parfois, mais il est sûr que les défaire n'est certainement pas la meilleure des idées. Nous avons toujours à gagner les uns des autres, à condition que les enjeux ne soient pas truqués pour que chacun y trouve matière à être satisfait sur ses propres perspectives, qui ne sont pas forcément les mêmes pour les deux bords. D'une rive à l'autre, une passerelle a été tendue, et ça ne date pas d'hier. Il faudra éviter qu'elle soit à sens unique. Une amitié sur la durée c'est un peu comme pour une histoire d'amour : toujours dans la même direction, et peu importe la force du vent. Une certaine idée de la France soupire après une « certaine idée de la France ». Le rétroviseur n'était pas cassé...