La défaite concédée face au Stade Gabésien a considérablement entamé le capital confiance dont jouissait José Riga auprès des supporters et des responsables clubistes. On évoque déjà la possibilité de lui confier la direction technique du club et faire appel à un autre technicien, tunisien cette fois-ci. Cela nous amène à dire qu'un nouveau dossier est en train de voir le jour. Il ressemble à celui de Krol et bien d'autres techniciens qui se sont plaints auprès de la FIFA pour faire valoir leurs droits. Comme quoi, on n'apprend pas toujours des erreurs du passé. Un président sans le sou, ou qui doit compter sur les autres, n'aurait jamais dû se passer d'un technicien qui a mené à bon port la barque du club. Kamel Kolsi, un enfant du club, qui n'est pas gourmand et qui a qualifié le club à la prochaine ligue des champions et remporté la coupe de Tunisie, n'aurait jamais dû quitter le club... Rapports tendus ! L'entraineur Belge José Riga serait également en bisbille avec plusieurs joueurs et non des moindres. Il est question des cadres de l'équipe senior. Si c'est vraiment le cas, Riga est parti pour ne pas durer. Quoi qu'il en soit, c'est une impression de déjà vu au Club Africain… Conseil de discipline Trois joueurs comparaîtront dans les heures qui viennent devant le conseil de discipline. Il ne sont pas inscrits dans les tablettes de Riga et logiquement, ils ont été prié de rejoindre les élites. Ce qu'ils ont refusé de faire. Il s'agit de WajdiSahli, IssamDkhilali et Youssef Ayachi. Les temps sont durs au Parc A La dernière défaite du Club Africain ne fût pas sans conséquences. Elle a servi a diviser encore plus la famille clubiste. Encore plus parce qu'elle l'est depuis la dernière assemblée générale élective. Aujourd'hui, nous assistons à une association scindée en deux. Ceux qui appuient Abdessalem El Younsi et ceux qui tirent sur tout ce qui bouge. Le revers essuyé à Gabès n'a fait que donner plus d'arguments à ceux qui contestent-parfois justement- tout ce que décide l'actuel président et les quelques rares responsables qui lui sont restés fidèles. Gestion à distance On reproche au président clubiste beaucoup de choses. Mais les plus claires et évidentes sont deux : le fait d'avoir donné carte blanche à Sofiène Hidoussi qui fut derrière cette campagne de recrutements estivale que nous avons du mal a définir. Ensuite ce manque de disponibilité du premier responsable clubiste qui est injoignable et qui gère le club à distance. Un club comme celui de Bab-Jedid a besoin d'un président qui soit omniprésent et prêt à intervenir quand il le faut pour éviter les supputations et les « On dit que ». Ce qui est loin d'être le cas à l'heure qu'il est.