403.104 dinars tunisiens par mois, pour le SMIG et le SMAG, soit l'équivalent de 14.560 dinars (4.8 dollars) pour toute journée de travail pour les adultes âgés de plus de 18 ans. 93.500 femmes rurales travaillant dans le secteur agricole et bénéficient d'une couverture sociale contre à 377.000 hommes Les mères sont obligées de prendre leurs bébés avec elles, faute de compagnie chez elles. Deux heures après, à 4h du matin, commence la journée. Et c'est à 16 heures qu'elles finissent. Quotidiennement, ces paysannes travaillent 12 heures pour gagner 10 dinars la journée, dont 4 dinars environ seront alloués aux transport. Le SMIG dans le secteur agricole est pourtant fixé par décret gouvernemental à 14,560 dinars pour toute journée de travail. La réalité est toute autre. Tout compte fait, les femmes travailleuses sont payées 500 millimes l'heure, sans sécurité sociale, ni assurances contre les accidents de la route. Et les accidents ne manquent pas, les victimes également. Le Forum Tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), a recensé, à lui seul, 530 victimes d'accidents et 40 cas de décès à causes des accidents touchants les travailleuses agricoles. Des familles entières furent décimées. Malheureusement, elles ne représentent que des chiffres à balancer par les responsables durant leurs points de presse, apparitions médiatiques en l'occurrence. Le drame continue. Rien n'a changé Une année, presque, jour pour jour, depuis l'adoption de la loi relative à l'introduction d'une nouvelle catégorie consacrée au « transport des ouvriers agricoles » dans les types du transport terrestre. Une loi que l'ARP a votée une année auparavant suite au drame survenu à Sidi Bouzid, plus précisément dans la localité Sabbelet Awled Asker. La loi est pourtant approuvée, noir sur blanc. Aucun texte d'application n'a été communiqué, depuis. Aucun pactole n'est par ailleurs prévu dans le budget 2020 de l'Etat. La réaction de la société civile n'a pas tardé. Le FTDES, outre l'Association Aswat Nissaa, (Voix des femmes), la Ligue des électrices Tunisiennes (LET), vont entamer, demain jeudi 11 juin 2020, une compagne pour l'application de ladite loi. Une action qui va démarrer d'après Alaa Talbi directeur exécutif du FTDES, une année après l'adoption de la loi 51 qui date de juin 2019. Entretemps, le Législatif se concentre sur d'autres sujets plus prioritaires pour nombre de députés. On négocie les crimes de l'occupation, la situation de la Libye, l'alignement avec les Saoudiens, les Turcs, les Emiratis et les Qataris. A l'ARP, on oublie ce qui se passe autour de nous.