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Trois syndicats de la santé refusent la privatisation de l'enseignement médical
Publié dans Le Temps le 18 - 06 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Trois syndicats du secteur de la santé rattachée à l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) se sont opposés à l'adoption d'un projet de loi autorisant la création d'établissements d'enseignement supérieur dans le cadre de partenariats public-privé à l'échelle nationale ou dans le cadre de la coopération internationale, estimant que ce projet va ouvrir grandement la porte à la privatisation de l'enseignement médical, paramédical et pharmaceutique.
« Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a présenté un projet de loi amendant et complétant la loi N° 19 de l'année 2008 relative à l'enseignement supérieur, qui autorise la création de facultés dans le cadre de partenariats public-privé à l'échelle nationale ou dans le cadre de la coopération internationale. Raison pour laquelle nous tirons la sonnette d'alarme sur l'instauration de l'enseignement privé dans les domaines stratégiques de la médecine et de la pharmacie », ont averti le Syndicat général des médecins, des pharmaciens et des médecins dentistes hospitalo-universitaires, la Fédération Générale de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FGESRS) et la Fédération Générale de la santé dans un communiqué publié hier.
Estimant que le projet de loi en question se situe dans le cadre «la politique de destruction systématique des acquis nationaux dans le secteur de la santé», les trois syndicats ont estimé que la création d'universités privées spécialisées dans la formation médicale et pharmaceutique constitue «une grave atteinte à la sûreté sanitaire nationale, au profit des lobbies qui ne jurent que par la privatisation sauvage ». Ils ont également rappelé que la formation médicale, qui est jusqu'ici assurée exclusivement par les établissements universitaires publics «a toujours constitué une fierté pour la Tunisie et a respecté les principes du mérite, de l'excellence et de l'égalité des chances entre les candidats, permettant ainsi à toutes les couches sociales à profiter de l'accès à l'enseignement en tant qu'important ascenseur social».
Indiquant qu'ils ne ménageront aucun effort pour s'opposer à toute atteinte au système actuel de formation dans les domaines de la médecine et de la pharmacie, les trois syndicats du secteur de la santé ont fait état de «résultats dangereux » de la politique de privatisation de l'enseignement supérieur dans d'autres spécialités.
«La privatisation de l'enseignement supérieur a donné lieu à des résultats dangereux et des dépassements graves qui ont été recensés par la Cour des comptes à l'issue de plusieurs missions d'audit effectués dans les établissements privés d'enseignement supérieur», ont mis en garde les syndicats, citant particulièrement le non-respect du cahier des charges, l'absence totale de contrôle pédagogique, la mauvaise qualité de formation et le dépassement de la capacité d'accueil des universités privées.
Les syndicats ont par ailleurs fait remarquer que «le système de santé public ne cesse de s'effondrer jour après jour à cause de la mauvaise gouvernance, de la corruption endémique, de la privatisation sauvage et de la mauvaise gouvernance.
« Nous sommes aujourd'hui convaincus que nous faisons face à une politique de destruction massive et délibérée du système de santé publique appliquée par des responsables qui poussent l'Etat à se désengager de ce secteur stratégique», ont-ils précisé.
Les syndicats ont aussi appelé le gouvernement à évaluer et à réviser la privatisation de la formation dans le domaine paramédical. «La privatisation de l'enseignement dans le domaine médical a produit un important flux de diplômés formés dans des universités privées à but essentiellement lucratif et qui n'assurent aucunement une formation de qualité», ont-ils noté.
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