* Flambée du brut, dépréciation du dollar... L'année 2007 semble s'achever en effervescence. Les tensions géopolitiques continuent de déstabiliser les places boursières internationales, lesquelles ont été perturbées hier par la remontée des prix de l'or noir, la remontée de l'euro et la baisse des réserves américaines en pétrole. En conséquence une baisse des indices boursiers, a été observée hier sur les principales places financières internationales. Ainsi et au lendemain de l'assassinat de l'ex-premier ministre pakistanais, Benazir Bhutto, le cours du baril s'est encore envolée sur les places boursières mondiales. Le baril se rapprochait hier de la barre des 100 dollars et l'euro reprenait son ascension. Au bout de cette semaine, les stocks américains de brut ont enregistré un repli de 3,3 millions de barils. Un repli qui a été jugé par les analystes inférieur aux attentes fera basculer davantage l'équilibre entre l'offre et la demande de l'énergie. Une demande qui a été revue à la hausse de 115.000 barils par jour à 87,8 millions de barils par jour pour l'année 2008, soit en hausse de 2,5%. Compte tenu des différentes turbulences observées sur le marché international au cours de cette semaine, les places boursières notamment celles de Wall Street, de Tokyo, ont enregistré hier une chute de 2% de leurs indices boursiers. A Paris et malgré l'ascension de l'euro, le Cac 40 s'est replié de 0,46%. Sur le marché monétaire international, l'euro a brièvement effleuré le seuil de 1,47 dollar hier, atteignant un plus haut depuis deux semaines. Quant au yen Japonais, il a clôturé hier à 7,3175 yens pour un dollar. En raison du ralentissement des indicateurs économiques aux Etats_Unis et du repli de la réserve américaine en pétrole, le dollar s'est déprécié encore une fois, hier face à l'euro mais aussi face au yen japonais. La poursuite des tensions géopolitiques notamment au Liban, en Irak et en Iran, la décélération de la croissance mondiale, la crise américaine du logement, l'envolée du cours de l'or noir et la flambée des prix des produits de base, sont autant de facteurs qui marquent une fin d'année tumultueuse.