Si « Slaheddine » a été, mardi soir, l'invité de l'émission « Belmakchouf », ou plutôt, Si « Slah » s'est fait inviter selon nos sources. La raison est simple : se refaire une virginité après les incidents et dérapages vécus à la fin de la rencontre CSSfaxien-Espérance S.T (0-2) et dont il a été à l'origine avec son secrétaire général et porte-parole Imed Mseddi. A-t-il atteint l'objectif qu'il visait ? Empressons-nous de répondre par un non catégorique. Car, il n'est pas facile de duper tous ceux qui ont vu, revu et revevu les séquences passées le dimanche dans l'émission sportive de TV7, mais surtout celles passées les lundi et mardi au cours de « Belmakchouf ». Des images claires et des déclarations qui vous donnent la nausée... Une parenthèse : jamais dans notre football, équipe de l'élite n'a abandonné le terrain en cours de jeu. Cela s'est passé une fois. Le Club Africain était partie prenante et ne pouvait poursuivre le match avec sept joueurs de champ après l'expulsion de deux d'entre-eux et les blessures de deux autres même si l'une d'elles a été préméditée. C'était devant l'Espérance à 20 minutes du coup de sifflet final. Score : 0-4. Que de fois Si « Slaheddine » s'est contredit tout au long des réponses apportées aux questions qui lui ont été posées sur le plateau et n'a convaincu personne et encore moins ceux parmi les anciennes figures du club et une bonne partie des supporters. Les joueurs de l'équipe sudiste et parmi eux les étrangers sont-ils aussi stupides pour retourner sur le terrain avec le seul dessein de se venger. « L'un d'eux était muni d'une arme blanche », a soutenu si « Slah ». Allons, donc, il s'agit d'accusations gratuites car impossible de vérifier. Si « Slaheddine » trouve, par ailleurs, indélicat que l'on aille remettre une enveloppe offerte par l'Espérance à Emir Hadj Messaoud. Un autre dérapage car où est le mal si à côté des fleurs, on remet à l'international sfaxien une somme aussi dérisoire soit-elle, preuve irréfutable de la solidarité entre sportifs de tous bords. Nous avons failli oublier d'évoquer les excuses de si « Slah » envers l'arbitre Samir Hammami, traité de tous les noms d'oiseaux sur le rectangle vert, à son retour aux vestiaires et sur « Belmakchouf » et dans l'établissement hospitalier qui a accueilli Apoko. Le mal a été commis à trois reprises et les excuses sont venues très tard, trop même dans la mesure où Si « Slah » a été acculé à les faire sur le même plateau. Et, comme si de rien n'a été. Si « Slah » souhaite que le match soit rejoué car il y aurait eu faute de procédures. Décidément, le ridicule ne tue pas.