La figure emblématique de l'Etoile du sahel Zoubeir Beya vient de révéler sa profonde indignation quant aux incohérences managériales de la direction de son club de cœur. Zoubeir Beya n'a pas raté l'occasion pour pointer du doigt la politique de la terre brûlée adoptée par le président de l'Etoile Ridha Charfeddine « L'Etoile n'est ni une entreprise ou usine pour la gérer de la sorte et au gré du patron qui la dirige. Il est vrai que Ridha Charfeddine a dû débourser 50 millions de dinars pour subvenir aux besoins de l'Etoile mais répertoriés sous forme de dette, mais il faut admettre que personne ne lui a demandé de dépenser autant d'argent pour ensuite prendre en otage une Etoile désormais étroitement dépendante de la personne du président du club. Une situation qui n'incite personne à postuler à la présidence du club sahélien, à cause justement de la dette faramineuse envers Ridha Charfeddine. De fait, la situation est devenue intenable voire étouffante. En ce qui me concerne, je ne vais plus me taire, parce que l'Etoile est une partie précieuse de mon destin et de ma vie. Je suis prêt à assumer une responsabilité au sein de mon club de cœur à condition de trouver les conditions de travail adéquates et surtout une vision managériale claire et cohérente »,a affirmé l'ex-gloire de l'ESS sur un ton amer. Shaka Bienvenu partant Les responsables étoilés et l'attaquant burundais Shaka Bienvenu ont trouvé un terrain d'entente pour résilier à l'amiable leur liaison après un bref passage du côté de l'ESS.