Le ministère de l'Intérieur a communiqué, avant-hier, dimanche, sur les résultats de la vaste campagne sécuritaire, qui a été menée samedi, sur tout le territoire. Chiffres à l'appui, histoire de montrer, si besoin est, que les instances concernées, sont montées au créneau, pour endiguer le flot, et arrêter le désastre. Il était plus que temps... Lorsque, avec tous les problèmes auxquels le pays doit faire face, sur moult fronts, sur fond de pandémie, qu'il va falloir juguler, de n'importe quelle façon, afin qu'elle n'apporte pas le coup de grâce à un Etat exsangue, qui ne se débat pas seulement avec ses « vieux démons » mais aussi avec ceux, que la révolution lui a apporté dans sa « corbeille », en guise d'étrennes, il faut aussi se résoudre à l'idée, que le citoyen-lambda, ne peut plus être tranquille, nulle part, menacé, à n'importe quel moment, de se voir atteint, dans son intégrité physique et morale, c'est qu'il y a maldonne. Quand l'insécurité règne, dans nos rues et nos villes, et qu'il n'est plus possible de baisser la garde, fut-ce le laps d'une seconde, pour ne pas se laisser déposséder, de ce que l'on a ou pas, et de vivre, avec la peur au ventre, de se faire agresser, au détour d'une ruelle, par un violeur psychopathe, ou un délinquant en manque flagrant de stupéfiants, qui tuerait père et mère, pour pouvoir se droguer, il est clair qu'il faut se poser quelque question essentielle : pourquoi on est-on arrivés-là ? Avant l'ère bénie, de cette révolution à la douce fragrance, la Tunisie était répertoriée comme étant un Etat-policier, qui ne disait pas son nom, mais qui n'en réprimait pas moins, certaines libertés, qui étaient de nature à déranger le régime en place. A l'instar de la liberté de presse. Mais le citoyen-lambda, justement, pouvait sortir, librement le soir, sans avoir peur d'être agressé dans les rues de sa ville, et pouvait suivre, le nez en l'air, la journée, et si le cœur lui en dit, la valse des nuages dans le ciel, sans craindre, une seule seconde, d'être interrompu brutalement, dans sa rêverie, par un délinquant aux aguets, qui serait prêt à lui lacérer le visage, pour quelques sous. Il y avait, bien entendu, quelques nonchalances, qui étaient vite « prises en main » par les instances sécuritaires, chargées de veiller à ce que tous ses « corps de métier », s'acquittent bel et bien de leurs missions respectives. Aujourd'hui qu'en est-il ? p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Il se trouve que la Tunisie pouvait s'enorgueillir, et le déclarer sans rougir, de posséder des Renseignements, qui étaient aptes à dépister un fil ténu, avant qu'il ne passe par le « chas » d'une aiguille. Ce n'est pas forcément ce qu'il y avait de pire, loin s'en faut... Car, cela voulait dire aussi, qu'en matière de sécurité, sur tout le territoire, il y avait, également, matière à pavoiser. Ce qui équivaut à dire, qu'en tout état de cause, le pays, maintenant plus que jamais, doit pouvoir compter sur ces femmes et ces hommes, qui se sont investis de la noble mission, de veiller à sa sécurité. Sur tous les fronts. Nous comptons sur eux pour rétablir toutes les horloges. A l'heure juste. p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"S.H.