p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Kamel BOUAOUINA p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"L'éco-école permet de faciliter l'éducation au développement durable dans le système scolaire tout en rendant les élèves moteurs d'un projet positif et concret d'amélioration de leur lieu de vie dès le premier âge. C'est dans ce cadre que l''Association d'Education Relative à l'Environnement de Hammamet (Aere) et Mitsubishi Corporation (MC) viennent de signer un Mémorandum d'accord relatif à la mise en œuvre du projet « Création d'une Eco-école pilote à Hammamet ». D'une durée de 12 mois, ce projet a pour objectif de promouvoir l'Education à l'Environnement et au Développement Durable dans les établissements scolaires de Hammamet à travers une opération pilote qui joue un rôle déclencheur et démonstratif auprès des autres écoles de la région. Kadhem Mankai, Président de l'AERE a souligné que les élèves sont les premiers acteurs de la question écologique au sein des écoles et établissements. Ils jouent un rôle essentiel pour mettre en œuvre la transition écologique et le développement durable. « Ce développement durable demeure pour une large part de l'opinion publique un concept flou, théorique, compris des seuls experts ou militants. Il est par ailleurs en train d'être banalisé, récupéré au risque de le vider de son contenu et des valeurs dont il est porteur. Or, le développement durable est porteur d'un projet, ou mieux, d'un modèle économique et social alternatif qui renouvelle les relations entre les hommes, les sociétés et leur environnement. Comment faire pour renouer avec les principes du développement durable et les rendre plus tangibles ? Car, au-delà des mots, il s'agit de faire évoluer les mentalités et surtout les comportements », a-t-il affirmé. Pour y parvenir, l'éducation à l'environnement et au développement durable doit faire son entrée à l'école. Le système scolaire constitue le cadre idéal pour éduquer les jeunes à l'environnement, pour peu que l'on adopte une démarche éducative comprenant des activités d'information, de sensibilisation, de formation et de terrain et entraînant dans cette dynamique élèves, parents, enseignants et direction. Quelles sont les activités du projet ? Cinq groupes d'activités sont au menu de ce projet. Chiheb Ben Fredj, Chargé de communication au sein de l'AERE a noté que « les activités démarrent par l'établissement d'un état des lieux de l'éducation à l'environnement et au développement durable dans les écoles de Hammamet, ce qui permettra d'asseoir un diagnostic précis et d'identifier les besoins. Puis deux chantiers de jeunes bénévoles, d'une semaine chacun, seront organisés pendant les vacances scolaires. Dix éducateurs bénéficieront de cinq sessions de formation dispensées par des spécialistes en éducation environnementale. Cette étape est indispensable avant le lancement des animations qui mobiliseront, de janvier à juin 2021, dix animateurs et référents et une centaine d'élèves. Cinq écoles situées en zone rurale et urbaine sont concernées par ces activités. La dernière activité concerne l'aménagement et la réhabilitation de l'école-pilote. Les opérations comprennent l'installation de panneaux photovoltaïques pour la production d'électricité propre, de citernes pour la collecte des eaux pluviales aux fins d'irrigation et pour les sanitaires, de poubelles pour le tri sélectif des déchets recyclables et enfin l'aménagement d'un jardin pédagogique « jardin des couleurs et des senteurs de Hammamet. Une restitution aura lieu à la fin du projet afin de valoriser le travail accompli par les élèves en direction du large public. Quelle ambition à moyen et long terme ? Le projet « Création d'une Eco-école pilote à Hammamet » explique Neziha Haloui, Vice-Présidente de l'AERE survient dans un contexte caractérisé par la volonté politique du Ministère de l'Education Nationale d'ouvrir les établissements scolaires sur leur environnement et de promouvoir les activités parascolaires dans le domaine de l'environnement et du développement durable. « Aussi, dit –elle, notre projet s'inscrit-il dans cette dynamique et vient-il soutenir cette volonté et lui donner une traduction concrète sur le terrain. Nous concevons ce projet comme une opération pilote susceptible d'être reproduite dans d'autres écoles et sur d'autres territoires avec l'appui de l'éducation nationale, du Ministère de l'Environnement, des collectivités locales, des acteurs publics et privés et de la société civile. D'ailleurs, le projet s'appuie sur un partenariat solide entre l'AERE, Mitsubishi Corporation, la Direction régionale de l'éducation de Nabeul et l'école de la république de Hammamet. » Dr Salem Sahli, le secrétaire général de l'AERE que ce projet d'éco-école pilote permettra de passer à une deuxième phase, celle de l'éco-quartier, ou quartier durable qui s'inscrit dans une perspective de développement durable: il doit réduire l'impact sur l'environnement, favoriser le développement économique, la qualité de vie, la mixité et l'intégration sociale. « Construire un éco-quartier, c'est faire la promotion de nouveaux modes de vie, d'un développement territorial équitable et raisonné, et d'une utilisation économe des ressources et de l'espace agricole ou naturel, dans les villes, grandes, petites ou moyennes, urbaines et rurales. Véritable enjeu de la ville de demain, l'éco-quartier apporte une échelle d'expérimentation intéressante pour intégrer les enjeux du développement durable », explique-t-il. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"