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Entre tension et démocratie inédite
Publié dans Le Temps le 29 - 12 - 2020

-Agences- En Centrafrique tout d'abord, élections présidentielles et législatives hier qui se sont déroulées « dans un contexte sécuritaire tendu» rappelle la radio Ndele Luka.
Sur son site, elle dresse un bilan de cette journée et observe que «plusieurs villes n'ont pas eu la chance de participer à ces scrutins. C'est le cas par exemple de Bouar, Bozoum, Bambari, Kaga Bandoro, Kabo, Batangafo, la liste est longue », nous dit Ndele Luka.
Le double scrutin perturbé par les groupes armés
Une liste au moins partiellement reprise par le RJDH, le Réseau des journalistes pour les droits de l'homme. Il confirme par exemple qu'à Bouar, dans l'ouest, « les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement ont envahi la ville et commencé à tirer des coups de feux dès 4h du matin pour empêcher la population » de se rendre aux urnes. L'occupation de la ville de Baboua a également empêché la tenue des scrutins. Même son de cloche à Bambari, avec très tôt le matin, « des coups de feu de sommation pour lancer un message à la population ». Le RJDH rapporte aussi qu'à Ngaoundaye « des matériels sensibles et les bulletins de vote ont été emportés par des éléments 3R dans les régions ».
Un vote dans le calme à Bangui et d'autres villes
Mais le vote a tout de même pu se dérouler dans le calme à Bangui et dans d'autres villes. Ndele Luka note que des milliers de centrafricains ont tout de même « bravé la peur » pour se rendre dans les centres de vote de Bangui. Dans la capitale, « la mobilisation a été forte » estime la radio, avec « de longues queues d'électeurs » qui ont passé « des heures sous le soleil en dépit du retard accusé dans l'acheminement du matériel électoral dans plusieurs centres ». Un vote également suivi dans bien d'autres localités du pays, souligne l'article. Et à l'étranger aussi, conclut-il, « les Centrafricains de la diaspora ont voté en France, aux Etats-Unis, au Cameroun, en Côte d'Ivoire et en République du Congo ».
L'œil de la presse internationale
Un double scrutin centrafricain d'ailleurs largement suivi par la presse internationale. Très suivi même par la presse française. Le Figaro par exemple relate des « élections sous tension », Libération, «un scrutin à la participation bridée».
En Belgique, le site de la RTBF évoque un scrutin critiqué et qui « jette de l'huile sur le feu », en reprenant ici les mots d'un chercheur. Une analyse d'ailleurs partagée par L'Observateur au Burkina Faso. Il estime que c'est l'exclusion de François Bozizé qui « a réveillé les vieux démons des divisions politico-militaires » et que les élections d'hier « posent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent », «car les groupes rebelles ne déposeront pas les armes de sitôt et le nouveau président, contesté avant d'être élu, n'aura d'autorité que sur Bangui et les localités alentours, et sous forte tutelle de la MINUSCA ». Avec ces élections « au forceps », conclut l'Observateur, « la légalité est donc sauve, mais pour ce qui est de la légitimité des élus, il faudra repasser ».
Elections présidentielles
et législatives au Niger
Autres élections dans la presse aujourd'hui, au Niger, présidentielles et législatives. C'était « un jour historique » pour Tamtam Info, « car c'est la première fois au Niger qu'un Président démocratiquement élu sera remplacé par un autre tout aussi démocratiquement élu », estime le site internet. Il montre, photos à l'appui, le vote du sortant Mahamadou Issoufou au « bureau 00 de l'hôtel de ville de Niamey ». Le même bureau où a voté le candidat du PNDS, Mohamed Bazoum.
Le Sahel, de son côté, relaye les mots hier de Mahamadou Issoufou. Il espère que « cette première alternance va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde ». Actu Niger partage pour sa part le bilan de la Coalition pour l'observation citoyenne des élections, qui avait déployé 750 observateurs hier. Un bilan faisant état de « quelques manquements, mais d'un vote dans le calme dans les 311 bureaux suivis ». Actu Niger publie par ailleurs l'avis des observateurs de la Cédéao, qui ont semblé apprécier « le climat apaisé et paisible » de cette journée électorale.
Des élections là-aussi
commentées par la presse internationale.
C'est « une élection présidentielle pour une transition pacifique inédite », observe Le Monde Afrique en France. Au Burkina Faso, Le Pays salue d'ailleurs « le comportement du président sortant », qui « a accepté volontiers de se plier à la Constitution ». Ainsi, pointe Le Pays, « le Niger referme la porte de l'avalanche électorale qui a caractérisé l'année 2020 dans la sous-région ouest-africaine. Et contrairement à ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire ou encore en Guinée, où les scrutins ont été entachés de violences meurtrières liées à la contestation du 3e mandat brigué par Alassane Ouattara et Alpha Condé, eh bien, conclut le journal burkinabè, au pays de Hamani Diori, tout porte à croire que la démocratie sortira par le haut à l'occasion de ce double scrutin ».


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