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Mais les pays de la région s'opposent à toute action militaire
Bush dans le Golfe: L'Iran dans le collimateur
Publié dans Le Temps le 12 - 01 - 2008

Le Temps-Agences - Le président George W. Bush est arrivé hier au Koweït en provenance d'Israël pour une visite dans le Golfe principalement destinée à assurer ses alliés arabes de sa détermination inébranlable à contenir la "menace" de l'Iran.
Après s'être efforcé pendant trois jours en Israël et en Cisjordanie de faire avancer un accord de paix israélo-palestinien, M. Bush se rend successivement, après le Koweit, aujourd'hui à Bahreïn, demain aux Emirats arabes unis et après en Arabie saoudite.
Il avait déclaré avant son départ de Washington que sa tournée, la première de sa présidence dans cette région, avait pour but de promouvoir la paix entre Israël et les Palestiniens, mais aussi de contenir les "ambitions agressives" de l'Iran, voisin des monarchies arabes du Golfe.
En Israël, M. Bush avait qualifié l'Iran de "menace pour la paix mondiale" et affirmé que la communauté internationale ne devait pas laisser Téhéran obtenir l'expertise qui pourrait lui permettre de se doter de l'arme nucléaire.
Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil, mais les Etats-Unis le soupçonnent de servir de couverture à un programme militaire.
M. Bush devrait affirmer aux dirigeants du Golfe que les Etats-Unis n'ont pas l'intention de laisser tomber leurs alliés, mais qu'ils n'auront pas recours à la force sans avoir préalablement épuisé tous les moyens diplomatiques.
Mais en dépit du fait qu'ils dépendent de Washington pour leur sécurité et malgré l'inquiétude que leur inspire le programme nucléaire iranien, les dirigeants des quatre pays qui accueilleront M. Bush lui renouvelleront sans aucun doute leur ferme opposition à toute action militaire contre Téhéran.
Bien qu'elles soient très préoccupées par la montée de l'influence iranienne dans la région, les monarchies arabes du Golfe redoutent encore plus, en effet, un conflit armé entre les Etats-Unis et l'Iran qui aurait de très graves conséquences pour elles.
Même le Koweït, qui est encore redevable aux Etats-Unis de l'avoir libéré en 1991 de sept mois d'occupation irakienne, accueille M. Bush en ami, mais avec des appréhensions quant à ses intentions.
Plusieurs journaux du Golfe ont donné le ton hier, reflétant les craintes de la région quant aux intentions américaines vis-à-vis de l'Iran.
Le quotidien émirati Al-Khaleej affirmait ainsi dans un éditorial que l'Iran constituait la véritable "cible" de la tournée de M. Bush, "car il représente une menace pour la paix mondiale, comme il dit".
Le journal accusait aussi M. Bush de vouloir "transformer le conflit israélo-arabe en un conflit arabo-iranien, puisque Israël, puissance nucléaire armée jusqu'aux dents avec des armes de destruction massive, qui est agressive, expansionniste, raciste et qui est un hors-la-loi international ne menace pas la paix mondiale".
M. Bush a signifié sa volonté de réparer les dégâts causés par un retentissant rapport du Renseignement américain selon lequel l'Iran aurait arrêté en 2003 un programme secret pour fabriquer l'arme atomique et serait moins déterminé aujourd'hui à devenir une puissance nucléaire militaire.
Washington craint que ce rapport amène les pays arabes sunnites du Golfe, très inquiets de l'ascension d'un Iran chiite, à croire que les Etats-Unis pourraient baisser la garde.
M. Bush a répété en Israël que "toutes les options (étaient) sur la table".
Il a employé le même langage pour menacer l'Iran d'une riposte armée en cas d'agression, après un incident militaire le 6 janvier dans le détroit d'Ormuz.
Dans une apparente démonstration de force, M. Bush devait se rendre auhourd'hui au Koweït dans l'une des plus grandes bases américaines de la région, le Camp Arifjan, où sont stationnés en permanence environ 15.000 soldats.
Là, tout près de l'Irak, il devait rencontrer le commandant des forces américaines dans ce pays, le général David Petraeus, et l'ambassadeur américain à Bagdad, Ryan Crocker.
L'Irak reste la grande préoccupation de M. Bush et une visite surprise dans ce pays ne pouvait être exclue.

40 millions de dollars d'aide aux réfugiés palestiniens
Les Etats-Unis ont annoncé une contribution de 40 millions de dollars à l'agence des Nations unies chargée d'aider les réfugiés palestiniens dans les camps du Proche-Orient.
Le Département d'Etat indique dans un communiqué que la contribution à l'agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens pour le fonds général de 2008, vise à aider l'UNRWA (Agence d'aide et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient) à fournir le minimum en matière d'éducation, la santé, et de services sociaux aux quelque 4,4 millions de réfugiés palestiniens enregistrés tels quels. Ils sont répartis dans des camps installés dans les territoires palestiniens, la Jordanie, le Liban et la Syrie.
La contribution américaine en 2007 atteignait les 90,7 millions de dollars, et celle de 2008 "sera en rapport" avec cette somme.
Les Nations unies a créé l'UNRWA en 1948, après la création de l'Etat israélien pour prendre en charge les réfugiés palestiniens. Chaque année, cette agence de l'ONU offre une éducation à 490.000 enfants dans plus de 650 écoles, et reçoit neuf millions de patients dans 127 cliniques et hôpitaux, indique le Département d'Etat.


Les propositions de Bush "inacceptables" pour Le Hamas
Le chef du gouvernement Hamas de Gaza a estimé hier que la visite du président américain George W. Bush prouvait sa partialité envers Israël et était néfaste pour les aspirations palestiniennes à un Etat.
"Bush a donné à Israël toutes les promesses nécessaires au renforcement de son occupation (...) tout en donnant aux Palestiniens uniquement des illusions, des slogans, et des mots creux qui ne font qu'exprimer la tromperie qui a caractérisé cette visite", a déclaré Ismaïl Haniyeh à l'issue de la prière du vendredi.
Pour Haniyeh, les millions de réfugiés de la guerre de 1948 et leurs descendants doivent pouvoir revenir en Israël. "Ces concepts sont totalement inacceptables pour nous". "Une courte visite de quelques heures ne peut réduire ce droit historique et étrangler l'avenir de générations de Palestiniens sur la terre de Palestine".
Et de dénoncer le fait que Bush ait qualifié le Mouvement de la résistance islamique d'obstacle à la paix. "Cela plante les graines de la sédition et est une tentative de créer une atmosphère propice à des guerres intestines palestiniennes", a-t-il déclaré.
M.Haniyeh a mis en garde Abbas, l'appelant à ne pas "se glisser" derrière le gouvernement américain, estimant que cela pourrait mettre son pouvoir en danger.


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