* Saed Hasanafendic menace de claquer la porte La situation est telle à la Fédération tunisienne de handball qu'elle appelle une intervention urgente de la part de la tutelle. Nous ne sommes pas les seuls à le dire dans la mesure où, au sein même du bureau fédéral, quelques membres, parmi les plus intègres, souhaitent une nouvelle ligné de conduite pour cette instance. Sinon, comment expliquer que le courant continue à ne pas passer entre le président intérimaire de la Fédération, l'entraîneur national et Riha Manaï, le responsable de la sélection. Plus encore sachant que depuis quelques jours, un dialogue de sourds, s'est instauré avec le Directeur technique national. Peut-on imaginer semblable situation à un mois du tournoi préolympique de Bercy ? Le premier responsable de la Fédération, en rupture quasi-totale, avec les gestionnaires techniques des sélections nationales en général et de l'équipe A en particulier. Les canaux de discussion sont fermés à tel point que Saed Hasanafendic a confié à son proche entourage qu'il ne peut plus continuer à exercer dans d'aussi mauvaises conditions. Ce qui est certain, c'est que le technicien croate poursuivra sa tâche jusqu'au rendez-vous de Bercy. Autre certitude, Saed Hasanafendic partira juste après, si la situation actuelle perdure.
Et la situation financière ? Autre dossier important, la situation financière de la Fédération. Nous sommes à la fin du mois d'avril 2008 et aucune idée sur la gestion de l'exercice 2007. Pas à l'intention des journalistes et des lecteurs mais à titre d'information pour les membres fédéraux qui réclament, en vain à chaque réunion, un relevé aussi concis soit-il, des dépenses passées mais surtout des impayés qui s'élèvent à des centaines de dinars. La Tutelle a accordé une enveloppe de un million 500 000 dinars pour l'exercice écoulé et elle a exhorté la Fédération à procéder à une compression des dépenses pour l'actuel exercice. Quelle a été la surprise de la Tutelle quand elle a appris, par correspondance, que la FTHB demande une enveloppe d'un million de dinars supplémentaire. C'est pourquoi, il y a lieu de désigner, l'homme qu'il faut pour gérer les finances de la Fédération avec un ordre de priorités tout en se passant de dépenses inutiles à l'instar de salaires accordés à des personnes qui n'ont pas d'activités précises ou pas d'activités du tout, à des desseins qu'il est inutile de réécrire. De véritables chantiers sont ouverts depuis un bon bout de temps à la Fédération et à tous les niveaux : administratif, financier, technique, chantiers qui tendent à trouver une solution et l'instance Fédérale navigue à l'instar d'un bateau "ivre" en pleine tempête.