* Usurpation d'identité * Faux et usage de faux À la tombée de la nuit, un père de famille est allé voir la police pour déclarer que sa fille de quinze ans n'était pas rentrée à la maison. Il a affirmé avoir appelé toutes les personnes qui la connaissaient, en vain. Les investigations réalisées ont révélé que la fille en question était auprès d'un jeune homme de 25 ans. Tous les deux ont élu domicile dans le taxiphone propriété de ce dernier dans un quartier voisin. Ramenés au poste, les versions du jeune homme et celles de la fille ne concordaient pas. Le premier a affirmé qu'elle était venu auprès de lui de son plein gré et qu'il ne savait pas que sa famille la recherchait. Il a déclaré qu'elle l'a informé qu'elle allait passer la nuit chez sa cousine habitant près du taxiphone. Quant à la fille, elle a plutôt parlé d'un détournement en bonne et due forme. Elle a même prétendu qu'il l'a amenée au taxiphone en usant d'une arme blanche. Elle a dit aussi qu'elle était séquestrée dans une chambre à l'arrière-boutique et n'a été libérée que quelques instants avant l'arrivée de la police. La fille a été remise à ses parents et une enquête a été ouverte. Vu l'insuffisance des preuves, le jeune homme a été laissé en liberté.
Usurpation d'identité Un jeune homme s'est présenté à la préfecture de police accompagné d'une vieille dame dont il a prétendu qu'elle était sa mère. Il a demandé à l'officier de l'Etat civil présent sur place de l'aider à faire signer à sa maman un désistement à son profit d'une parcelle de terrain. La procédure exige qu'on lise le contrat à la femme analphabète. Cette dernière a eu subitement peur et n'a même pas pu décliner son identité. Sentant le roussi, les agents de l'Etat civil ont appelé la police qui a ouvert une enquête. Il s'est avéré que la femme présente sur les lieux n'était pas la vraie propriétaire du lot de terrain. Ce n'était qu'une connaissance du jeune homme à laquelle il a promis de refiler cent dinars contre cette signature. Les deux ont été écroués pour usurpation d'identité et complicité.
Faux et usage de faux Une dame est venue déclarer à la police s'être fait rouler par son frère. Elle a été dépossédée de sa part dans un lot de terrain légué par leur père décédé. Le frère en question l'a approchée à plusieurs reprises pour lui demander de lui céder sa part ; ce qu'elle a refusé nettement. Face à ce refus, le frère a contrefait la signature de sa sœur sur une procuration en présentant une deuxième personne à sa place devant l'officier de l'Etat civil. Muni de ce désistement, le frère falsificateur vendit le lot de terrain et acheta une villa avec l'argent que lui a procuré cette vente. Ce n'est que six mois plus tard que la femme s'est rendu compte de la supercherie. Elle a alors porté plainte et demandé de rentrer dans ses droits. Une enquête a été ouverte et le frère a été arrêté.