Tunis-le Temps : L'affaire qu'a eu à juger dernièrement, le tribunal de première instance de Tunis était particulièrement pointilleuse, s'agissant d'un chirurgien en esthétique qui fut , suite au décès de son patient sur la table d'opération, accusé de négligence par la famille de la victime. Pourtant, ce chirurgien pratiquait légalement dans une des cliniques de la place, et n'en était pas à sa première intervention. Le jeune homme concerné s'était préalablement soumis aux analyses nécessaires et avait subi avec succès ladite intervention. Le chirurgien l'a même visité le soir dans sa chambre à la clinique, pour s'assurer de son état de santé et ne constata aucune anomalie ni effets secondaires alarmants ou inquiétants. Le jeune -homme avait même soupé le soir, après avoir repris connaissance . Cependant vers deux heurs du matin il fut pris d'un malaise et fut transféré à la salle de réanimation, par le médecin de permanence. Mais il passa de vie à trépas malgré les efforts de l'équipe médicale qui essaya de le secourir. Quelle était la cause de sa mort. Le médecin de permanence déclara que le patient décéda suite à une crise cardiaque. Le père du défunt porta plainte contre le chirurgien pour négligence. Cette crise cardiaque était-elle prévisible? Le chirurgien poursuivi invoqua que les analyses n'avaient aucunement décelé que le patient était atteint d'une quelconque maladie cardio-vasculaire, et que toutes les précautions ont été prises , que ce soit par le médecin anesthésiste, ou par toute l'équipe médicale au cours de l'opération. Les débats se poursuivent afin de déterminer de manière précise et au vu des pièces du dossier, dont l'autopsie, le degré de responsabilité que pourrait avoir le chirurgien concerné .