La municipalité de Chenini-Nahal récipiendaire du Grand prix du Président de la République pour la protection de l'environnement (au titre de 2008), projette de réaliser des extensions dans le musée naturel du Sud tunisien pour lequel la ville a obtenu le troisième prix, afin de donner à ce musée une dimension internationale. Chénini-Nahal ambitionne, en effet, de le convertir en pôle international de dialogue sur l'environnement et ses défis. La municipalité avait réalisé au cours de ces dernières années plusieurs tranches de ce projet, en collaboration avec le Conseil général du département des Côtes d'Armor (des relations de jumelage unissent le gouvernorat de Gabès et le département français depuis 1986). Le musée vise à promouvoir le tourisme dans la région et à rétablir l'équilibre de l'écosystème oasien de Chénini. Les principales caractéristique naturelles du Sud tunisien sont ainsi représentées dans un espace environnemental et touristique intégré, aménagé dans un ancien parc de crocodiles. Jusqu'à présent, cinq composantes principales du musée ont été réalisées pour un coût de 400 mille dinars. Elles symbolisent les spécificités naturelles du Sud tunisien. Ces pavillons représentent, notamment, l'Oasis, le Golfe de Gabès et ses espèces halieutiques. Un bassin peuplé de crocodile est, également, aménagé au musée. D'autres pavillons ont été créés symbolisant la montagne et le Sahara en tant que composantes essentielles du paysage naturel du Sud tunisien. Un autre espace représente les spécificités des cultures oasiennes à trois niveaux et des méthodes d'irrigation. Un bassin abrite des flamands roses, espèce menacée d'extinction. En outre, une lagune est aménagée pour accueillir les oiseaux d'eau. Le musée renferme, également, une exposition sur la faune aquatique du golfe de Gabès. Sont, également, aménagés dans le musée, une galerie d'exposition et de vente de produits d'artisanat et une salle polyvalente pour abriter les activités culturelles et environnementales.