Vivement que cette saison sportive ait pris fin car on ne voyait pas le bout du tunnel à la fin et l'air est devenu un peu trop malsain. Certes on jouera les prolongations avec un nouveau sommet tunisien à enjeu africain mais au train où nous en sommes, on regardera ce regain d'incivisme avec dédain. En effet, alors qu'on pensait les nerfs anesthésiés, la tension apaisée, la conception du "match de la vie ou de la mort" abandonnée, voilà que la finale de la coupe vienne nous rappeler que le désamour est, toujours, bien servi et que le vandalisme et la gabégie demeurent les éternels favoris. Il serait, encore une fois, fort maladroit de regarder cette recrudescence de la violence d'en haut et de se dire qu'elle n'est pas de trop car il est vital de regarder en bas et d'analyser ce phénomène par la racine avant que ça n'envenime. En effet, dans ce dialogue national avec les jeunes, il faut discuter ouvertement de ce fait social dangereux car le football n'est que l'alibi pour propager les propos haineux...