* Augmentation du capital et certification, de nouveau, des comptes L'Union Internationale des Banques est passée, depuis l'ouverture de son capital en 2002, par des périodes critiques et des fluctuations qui avaient influé de manière flagrante sur sa position sur le marché national financier. A telle enseigne que toutes les parties concernées étaient convenues que l'opération d'ouverture du capital ne pouvait réaliser le but escompté et que les résultats étaient contraires à ceux qu'on attendait. Le bureau d'Audit Deloitte était sidéré par le résultat que présentaient les états financiers. Cependant, après la sage et audacieuse décision des autorités tunisiennes, de changer la composition du Conseil d'administration, de confier la direction générale à une personnalité financière tunisienne, et la présidence à la partie française, la Société Générale, l'UIB, annonça, hier, une série d'importantes résolutions de nature à doter cette institution financière d'un certain nombre de nouveaux mécanismes, en vue de permettre de meilleures conditions de réussite pour l'avenir. Les experts en la matière affirment que ces nouvelles procédures reflètent en toute sincérité et objectivité, la sécurité des directives des autorités financières nationales, de nature à permettre de manière objective et habile et loin de toute interférence, de dépasser les problématiques d'antan, et de garantir à l'Union Internationale des Banques la poursuite normale de ses activités. L'intervention des autorités financières nationales concerne toutes les institutions bancaires tunisiennes, quelle que soit l'importance de leur volume. Le niveau de chacune de ces institutions influe sur le secteur financier de manière positive ou négative. C'est dire que l'activité bancaire nationale est unique et ne peut se dissocier étant donné l'interférence des banques entre elles. Rappelons, en l'occurrence, l'amélioration du classement de la Tunisie de la part des institutions internationales spécialisées, suite à l'opération de l'ouverture du capital de la Banque Tuniso-Koweïtienne qui eut lieu récemment et l'acquisition par la Caisse d'Epargne Française (GCE), de 60% du capital. Par ailleurs et sur le plan international, il ne faut pas ignorer que le déclin des banques quel que soit leur volume influe de manière négative et très vite sur le système bancaire ainsi que sur l'activité économique et financière des pays concernés par ce déclin. Il importe de constater que la Société Générale est convaincue de la pertinence des orientations financières des autorités nationales, préconisant des prises positions sages et conformes à la loi du jeu, fondée sur la transparence. Il importe de comprendre l'effort fourni par la Société Générale en renouvelant sa confiance à la Tunisie en général, et plus particulièrement au secteur bancaire. Elle a réservé pour cette phase cruciale de la vie de l'UIB, des sommes importantes se rajoutant à celles représentant sa participation initiale. L'avenir s'annonce de ce fait, prometteur, l'UIB pouvant repartir sur de nouvelles bases, saines et solides. La nouvelle direction générale de l'UIB doit être aidée par toutes les parties et les capacités nationales afin de réaliser des projets avant-gardistes, avec l'appui et la collaboration de la Société Générale.