Chaque jour, notamment aux heures de pointe (8 h du matin, midi et 18h), la circulation routière est perturbée par un grand embouteillage au croisement du lycée d'Ezzahra, provoquant ainsi un énorme bouchon de plusieurs centaines de mètres dans les quatre sens. Ce croisement se situe au niveau de deux avenues principales, l'Avenue de l'Environnement (sur la Route MC33) et l'Avenue Taïeb Mhiri (menant au GP1). Ces deux avenues constituent les deux artères les plus fréquentées par les automobilistes non seulement ceux d'Ezzahra, mais aussi ceux venant de Radès ou de Hammam-Lif. Cette situation ne fait que trop durer, malgré les accidents qui ont lieu de temps en temps et les doléances des usagers habitués à passer chaque jour par ce croisement. Ces derniers sont obligés de passer par cette intersection quelles que soient leur direction ou leur provenance. Un chassé-croisé d'automobilistes est observé quotidiennement provoquant ainsi d'importants bouchons de circulation au niveau de ce croisement qui mène au centre-ville (vers l'est), au GP1 (vers l'ouest), à Hammam-Lif et d'autres localités de la banlieue sud et vers la partie nord de la ville d'Ezzahra en direction de Radès. Des milliers d'automobilistes (le transport en commun compris) venant d'Hammam-Lif et d'autres localités voisines (Hammam Plage, Borj Cédria...) utilisent cette route pour se rendre à leur travail, à la Steg, à la Sonede, au port de Radès ou à La Goulette. Le même mouvement se fait dans le sens contraire par les habitants d'Ezzahra ou de Radès pour rejoindre leur travail à Hammam-lif ou dans la zone industrielle de Borj Cédria. Les uns et les autres sont automatiquement bloqués à l'aller comme au retour dans ce croisement pendant plusieurs minutes. La situation s'aggrave surtout à l'heure de l'entrée et de la sortie des écoles qui se trouvent à proximité de cette intersection : le Lycée Ibn Rachik, le Collège 2 mars et une école privée qui vient de s'installer en face de ces deux établissements. Les parents motorisés s'arrêtent de parts et d'autres de la route, à quelques mètres du croisement, pour déposer ou ramener leurs enfants, ce qui constitue un véritable calvaire durant toute l'année scolaire. A signaler que pas mal d'élèves de ces écoles arrivent fréquemment en retard à cause de ces embouteillages. L'ouverture récente d'un grand magasin sur la GP1 a encore empiré la circulation au niveau de cette intersection que les habitants du centre-ville doivent traverser pour se rendre à ce nouveau magasin. Le jeudi est le jour où le désarroi atteint son paroxysme : c'est le jour du souk (marché hebdomadaire) qui voit la circulation s'intensifier outre mesure. Des commerçants affluent sur la ville d'Ezzahra en grands nombres créant par leurs 404 bâchées d'importants embouteillages au niveau de cette intersection par laquelle passent des milliers de clients venus d'autres localités voisines ou lointaines pour accéder au souk. Dans cet état des choses, des mesures immédiates sont à prendre par les autorités communales. L'installation de feux de signalisation pour régler la circulation dans ce croisement est souhaitable. La construction d'un grand rond-point (comme celui qu'on vient d'être fait sur le GP1 pour accéder au nouveau magasin de Boumhel) serait également une solution adéquate. En attendant, la présence d'un agent de circulation surtout aux heures de pointe serait bien appréciée par tous les usagers qui souffrent le martyre à cause de ce croisement. Aux grands désarrois, petite consolation !