Depuis quelques jours déjà, ce que le commun des Tunisiens appelle le tabac « parfumé » (NDLR. Tabac importé), a déserté les buralistes et même la plupart des « pois-chicheurs » (NDLR. « Hammassa », dans la langue courante). Seuls quelques initiés offrent des marques importées. Selon une rumeur digne de mauvaise fois, la cause serait la privatisation de la Régie des Tabacs. Mais rien d'officiel n'a été évoqué. Certains évoquent une nouvelle organisation du marché miné par la contrebande. D'autres prétendent que l'Etat veut mieux organiser le secteur surtout que plusieurs marques étrangères bien connue font de la sous-traitance. Du coup, une pénurie de cigarettes, ça peut avoir du bon. Et si les prix « menacent » d'augmenter c'est le moment d'arrêter...