* L'exorciste mal-intentionné Le tribunal de première instance de Tunis a eu à juger dernièrement, une affaire de stupéfiants classés dans les tableaux "A" et "B", et dans laquelle est inculpé un jeune homme. Il ressort des faits que les agents de police ont arrêté un individu pour consommation de drogue. L'instruction a montré qu'il cachait les produits prohibés dans les anciens vêtements puisqu'il s'adonne à la fripe. Il cachait les sachets de drogue dans les poches des vêtements usés. Discrètement, la brigade anti- drogue a monté tout un scénario pour arrêter le commerçant en flagrant délit. Ils ont surveillé la boutique et ils ont surpris le trafiquant en cours de transaction d'une grande quantité de stupéfiants et de 11 plaques de psychotropes, appartenant au tableau "A". Les agents ont arrêté les deux dealers en flagrant délit. Fouillant la boutique, ils ont découvert une grande quantité de drogue qu'ils saisirent. A l'audience, les deux " dealers " ainsi que trois consommateurs ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance pour répondre de leurs forfaits. Les consommateurs nièrent farouchement avoir procédé à la commercialisation de la drogue puisqu'ils se contentaient de l'acheter pour leur besoin personnel. L'affaire a été mise en délibéré
L'exorciste mal-intentionné Une jeune dame, sujette à des crises d'épilepsie, a fait le tour de plusieurs médecins qui lui indiquèrent plusieurs traitements en vain. Elle décida de tenter sa chance auprès d'un voyant, qui avait, lui assura-t-on, des dons surnaturels lui permettant de soigner des maladies de ce genre. Elle alla donc le voir et après lui avoir décrit le mal dont elle souffrait, il devina tout de suite ce qu'elle avait au juste et en dressa les premiers diagnostics : « vous êtes habitée par un Djinn. Il vous faut des séances d'exorcisme. », lui dit-il Revenant pour la deuxième séance, elle fut priée par le voyant de restée déshabillée, afin de faciliter la sortie du Djinn. La dame, étonnée, acquiesça dans un premier temps à la demande de l'exorciste, mais s'aperçut, quand il commença à lui faire des attouchements, qu'il n'était qu'un imposteur animé de la vile intention d'abuser d'elle. Elle alla directement en le quittant, au poste de police le plus proche pour y relater sa mésaventure. Arrêté, l'exorciste fut inculpé d'attentat à la pudeur. Il comparut dernièrement en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis où il nia les faits incriminés. Son avocat plaida l'absence de l'élément moral de l'infraction, excluant toute charge à l'égard de son client, auquel il requit l'acquittement. L'affaire a été mise en délibéré.