Pour une sauce piquante Dans cette affaire dont les faits s'étaient déroulés dernièrement, une jeune fille, en rentrant chez elle à la fin de la journée, a été abordée par un malfrat qui commença par l'importuner, proférant des insanités avant de lui demander clairement de lui céder son sac à main. L'énergumène s'était muni d'une arme blanche pour intimider la victime qui l'ignora et pressa le pas. Constatant qu'elle n'obtempérait pas à ses ordres, il l'a menacée d'agression si elle ne lui remettait pas tout ce qu'elle possédait. Elle fit la sourde oreille et tenta de s'enfuir, mais il la rejoignit et lui infligea une terrible correction ponctuée de coups de couteau. Le malfrat s'est emparé du sac de la victime avant de la laisser dans un piteux état. La jeune fille a été transportée d'urgence à l'hôpital par des passants pour des soins urgents. La victime s'est ensuite présentée à la police pour porter plainte. Elle a donné les signalements de son agresseur que les agents de police ont réussi à arrêter en un laps de temps. Inculpé de vol qualifié avec violences graves, et port d'arme blanche sans autorisation, l'agresseur a été déféré devant la justice. Il a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son forfait. Le délinquant a reconnu les faits et imploré la clémence du juge. Son avocat demanda les circonstances atténuantes pour son client. L'affaire a été mise en délibéré.
Pour une sauce piquante En rentrant chez lui suite à une beuverie avec ses amis, le mari s'est dirigé vers la cuisine pour manger. Mais voilà que les pâtes étaient trop piquantes. Il s'est énervé à l'encontre de son épouse et l'a rossée de coups. Le comble, c'est que l'époux était enseignant mais avait un faible pour l'alcool et ne manquait pas de passer quotidiennement au bar. Pour un ivre, les pâtes piquantes représentaient un motif suffisant pour qu'il se déchaîne contre son épouse. Il claqua brusquement la porte de la chambre à coucher, et la réveilla en pleine nuit afin d'avoir des explications sur cette bévue. Sans crier gare, il lui cogna la tête contre le mur. La malheureuse épouse perdit connaissance. Pris de panique, le mari tenta de la réanimer. En vain puisque le sang continuait de couler. Il décida alors de la conduire vers un hôpital de la place où elle fut sauvée d'une mort certaine. Rétablie, l'épouse n'a pas hésité à porter plainte afin de rompre définitivement avec cette vie malheureuse qu'elle menait. Son conjoint a été inculpé de violences graves. Il a été arrêté et déféré devant la justice. Il a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis et a demandé pardon. Il sollicita les juges de reporter l'affaire dans l'espoir de voir sa femme retirer sa plainte. La cour a reporté son verdict.