Un homme a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol par effraction. Il fut arrêté suite à une plainte déposée par le maître des céans déclarant qu'un intrus avait pénétré à l'intérieur de sa villa, pour lui dérober la somme de trois mille dinars, ainsi que de plusieurs objets de valeur dont les bijoux de sa femme. Le butin fut estimé à quatre mille cinq cents dinars. La victime a déclaré aux agents de police qu'il a quitté son domicile pour aller rendre visite à sa famille habitant du côté d'El Manar. Il avait pris le soin de fermer à clé la porte de sa maison avant de sortir. Ce ne fut qu'en rentrant chez lui qu'il découvrit le vol des objets en question. Suite à une enquête menée par la police, amena les agents de la brigade criminelle à soupçonner un jeune homme qui rôdait autour de la villa le soir même du vol. Interpellé, le suspect déclara qu'il n'était pas responsable de ce vol. Seulement, le rapport de la police technique a confirmé que le voleur était bel et bien le jeune homme révélé par ses empreintes digitales. Traduit devant le tribunal pour le délit de vol avec effraction, l'accusé a nié les faits, essayant de donner une autre version. Il prétendit que ce jour là, il était allé à la recherche d'un proche. Ayant eu du mal à localiser le domicile de ce dernier, il se mit à demander aux voisins qui lui apprit qu'un individu répondant au même nom à cette même maison où les faits ont eu lieu. Toutefois, les antécédents de l'accusé n'étaient pour plaider en sa faveur, puisqu'il a été auparavant arrêté à deux reprises pour des faits similaires. Son avocat sollicita cependant la relaxe pure et simple de son client pour défaut de preuves tangibles. L'affaire a été mise en délibéré.