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Quels remèdes pour les dérives conjugales ?
Famille
Publié dans Le Temps le 22 - 02 - 2009

Traiter le sujet se rapportant aux ménages à trois, voire à quatre et plus, n'est point une nouveauté en soi. Des tonnes de manuscrits ont disserté sur la question avec souvent des best- sellers à la clé. Car faut-il le signaler l'adultère ne date pas d'hier et n'est nullement un phénomène social fraîchement intronisé dans nos us et modes de vie.
Mais ce qui interpelle dans l'affaire et mérite quand même réflexion, c'est pourquoi on en arrive là. Quels sont les mécanismes qui entrent en jeu pour favoriser l'apparition de pareilles situations anachroniques. Ces dérives sont -elles inévitables quand la routine s'installe et empreint de gangrène les liens si solides en apparence naguère du couple ? Certaines attitudes distantes voire avilissantes de l'un ou l'autre des partenaires ne précipiteraient-elles pas le (la) conjoint(e) dans des bras plus sécurisants, plus réconfortants ? Serait-ce une question de gènes, de chromosomes, donc on naîtrait avec une propension adultérine d'entrée de jeu ?
En principe, la période des fiançailles est la plus belle mais également la plus instructive dans la vie du couple. Les deux partenaires apprennent à mieux se connaître en se sondant mutuellement. Certes, une grande part de fard embrouille l'affaire en ce sens que chacun tente de paraître sous ses meilleurs auspices. Mais à la longue, et avec les conseils des parents beaucoup plus avertis et aguerris, quand ils sont écoutés bien sûr, les masques finissent par tomber et chacun se comporte sans gants ni maquillages.
Actuellement, non seulement les parents ne sont pas consultés dans l'affaire, mais les fiançailles sont de très courte durée. Quelques petits mois seulement séparent la prise de contact des noces. Un mariage basé le plus souvent sur l'appât du gain, ou sur l'attrait physique. Une fois rassasié(e), repu(e), bonjour les dégâts, la recherche de nouvelles aventures ailleurs.
Autre facteur d'une importance capitale dans l'apparition des amants et maîtresses : la croyance fort erronée, du reste, qu'une fois les liens « sacrés » ( ?) du mariage scellés, plus rien ne pourrait plus altérer l'amour et les sentiments existants et qu'on prend pour argent comptant. Le partenaire est désormais définitivement acquis, une propriété irrémédiablement possédée. Les témoignages très nombreux que nous avons recensés auprès d'adultérins (es) versent pratiquement tous dans la même rubrique.
Violences, saletés : hantises des femmes
Pour la gent féminine, les principales raisons de leurs écarts sont : la brutalité, allant jusqu'aux atteintes à leur intégrité physique, occupant la première place des raisons les ayant incitées à la dérive par vengeance. Les femmes battues se rabattent pratiquement toujours sur un amant par un noir ressentiment.
L'avarice, laisser le foyer sans le sous en gardant tout le pécule pour ses propres plaisirs. Du moment qu'on est sûr que la bonne dame se rabattrait sur les siens pour faire tourner son ménage !
La saleté du conjoint : une barbe hirsute de plusieurs jours, des dents en délicatesse avec le dentifrice, si on y ajoute l'haleine fétide résultant de la combinaison tabac alcool, l'affaire se corse singulièrement. Point de propreté corporelle, pour la prise d'une simple douche, bien des supplications des journées durant pour les décider enfin à franchir le pas. Parler du linge intime qu'on ne daigne changer qu'occasionnellement est du domaine du superflu. Dormir avec des chaussettes puantes adhérant étroitement à la peau au risque de faire corps avec et qu'on n'enlève pratiquement jamais est très courant.
L'indifférence est un autre fléau terrible dont souffrent nos interlocutrices ; de retour à la maison, le dîner, le journal, la TV et le silence. Point de mots gentils, pas la moindre marque de tendresse.

Migraines, jérémiades, négligences : griefs des hommes
Les hommes approchés ne vont pas de main morte volet accusations à l'endroit de leur régulière. Ils leur font imputer tous les maux de leurs dérives. Un déluge de griefs en somme. Un changement radical de l'attitude des épouses dès les premières semaines de la vie commune. Un abonnement illimité aux migraines « diplomatiques » nocturnes. Maux de tête qui disparaissent miraculeusement le matin, et sans la moindre médication, quand elles se mettent sur leur 31 pour aller au travail.
Les jérémiades et récriminations dès que l'époux regagne le domicile le soir, éreinté par une interminable journée de durs labeurs. Et tout d'être déballé d'une traite et sans le moindre répit : la voisine avec le bruit de son pilon, sa cousine hospitalisée et qu'il faut réconforter, la bouteille de gaz pourtant achetée la veille et donnant selon elle déjà des signes d'essoufflement, la viande fraîche ramenée de la campagne qui met un temps interminable à cuire, la collègue au bureau la taquinant avec son écran plasma nouvellement acquis, l'anniversaire de son neveu qui approche et toujours pas de cadeau acheté, etc.
L'aspect extérieur est des plus rebutants : un turban sombre emprisonnant les cheveux, un jogging difforme escamotant sa ligne lui conférant plutôt l'aspect d'un boudin empâté qu'à celui d'une vraie femme aux formes ensorcelantes au bureau. Pour couronner le tout, soirées TV avec ces prédicateurs barbus égrenant inlassablement fatwa sur menaces d'enfer pour ceux qui ne suivent pas leurs directives.
Maquillage ? Point ; parfum ? Point ; petites tenues ? Point ; mots gentils réconfortants ? Point ; dîners improvisés avec musique douce ? Point ; etc.

Les vertus du dialogue
Tout en stigmatisant ces divers manquements et leurs conséquences néfastes sur l'équilibre du couple, le dialogue reste le maître remède à ces situations conflictuelles. Discuter, attirer l'attention sur ce qui cloche, ne point laisser les griefs s'amonceler et le ressentiment de prendre de l'ampleur et supplanter dans les cœurs meurtris les beaux sentiments du départ.
Ce n'est que de la sorte qu'on parviendra à sauver l'union, et par ricochet prévenir les incartades...l'inévitable adultère.


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