Dans un premier temps nous avons évoqué l'offre qu'aurait avancée El Merrikh du Soudan à l'entraîneur du CS Sfaxien Ghazi Ghraïri. Une source est allée jusqu'à dévoiler les émoluments proposés à l'intéressé par la Citadelle Rouge": trois cent mille dinars par an. C'en n'est pas fini puisque dans la foulée Ezzamalek aurait à son tour fait une offre à Ghraïri pour remplacer Michel Decastel. Mais le plus curieux dans tout cela c'est que l'intéressé n'a pas entretemps soufflé mot aux dirigeants sfaxiens à propos de ces deux prétendues offres. De retour de Jordanie, il a poursuivi le plus normalement du monde son travail préparant son groupe aux prochaines échéances à commencer par celle du championnat contre le CAB. Toujours est-il que face à ces spéculations laissant entendre un incessant départ du technicien "Noir et Blanc" soit à El Merrikh ou Ezzamalek nous avons contacté Rached Karray le secrétaire général du club et son porte-parole pour éclairer notre lanterne. Le responsable sfaxien fut à ce sujet catégorique affirmant que le bureau directeur n'est au courant de rien : "Soyons logiques : Si El Merrikh ou encore Ezzamalek ont vraiment pensé à s'attacher les services de Ghazi Ghraïri ils ne se seraient pas adressés à nous pour demander si nous voulions libérer notre entraîneur. Toujours est-il que si offre y ait c'est à l'intéressé de nous en informer. Or jusque-là (hier) il ne l'a pas fait". Rached Karray n'a pas caché par ailleurs ses préoccupations quant aux retombées de cette histoire d'offres sur la sérénité du groupe "Cette situation n'est pas assurément pour servir les intérêts de l'équipe qui s'apprête à négocier d'importants engagements tant au niveau local (coupe et championnat) que celui de la Champion's League arabe ou encore de la coupe de la CAF. Il est par conséquent impératif que cette affaire d'offres soit tirée au clair définitivement et plus tôt cela vaudra mieux. Si le flou persiste encore cela risquerait fort de déstabiliser l'équipe".