"Suite à l'article paru dans votre édition du 26 février 2009 sous le titre "encore des cas d'intoxication au gaz naturel, cette fois, dans un bain maure à Tunis : quand le monoxyde de carbone échappe à tout contrôle", la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz a le regret d'attirer l'attention de votre quotidien sur l'impact négatif de cet article traitant d'un sujet aussi important de manière aussi confuse et dépourvue de rigueur intellectuelle et scientifique. Tel que présenté, l'article non seulement, induit les lecteurs en erreur quant aux causes réelles des asphyxies en incriminant à tort le gaz naturel mais, porte surtout préjudice à un programme présidentiel d'envergure, en l'occurrence le développement du gaz naturel et dévalorise les mesures de sécurité draconiennes prises par la STEG lors de l'alimentation des clients. En effet, pour la sécurité des usagers et afin de lever toute équivoque, il y a lieu de rappeler que le monoxyde de carbone (Co), responsable de l'asphyxie est un gaz ininflammable, inodore, incolore et résultant d'une combustion incomplète de n'importe quel combustible (gaz bouteille, pétrole bleu, charbon, bois, gaz naturel ou autres) due à un mauvais fonctionnement des équipements (chauffe-eau, cuisinière, chauffage....) et non de la fuite du combustible lui-même". Le chef du département Coopération & communication Hamadi Ben Abdallah
N.D.L.R : Nous sommes d'accord : notre consœur, auteur de l'article, a justement parlé de mauvais fonctionnement des équipements, ce qui entraîne la fuite de gaz et, donc, l'intoxication ou l'asphyxie. En quoi cet article exerce-t-il un impact négatif surtout qu'il est de connotation, essentiellement, informative.