La cour d'appel de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire d'homicide avec préméditation, précédé d'un attentat à la pudeur commis sur un enfant âgé de 11 ans, dans laquelle est impliqué un trentenaire. L'élève était à la récréation quand le meurtrier, profitant de son jeune âge, lui a demandé de l'accompagner dans une ferme pour cueillir des amandes. L'idée attira l'enfant qui enfourcha la moto de l'accusé pour se rendre dans cette ferme. Malheureusement le gardien les a surpris et leur demanda de quitter les lieux. Qu'à cela ne tienne, le criminel poursuivit sa route jusqu'à une rivière, là où le triste individu a sauvagement agressé le petit élève avant de le violer. Son instinct bestial assouvi, et pour ôter tout indice de son crime odieux, l'agresseur balança la jeune victime dans la rivière et assista sans broncher à sa noyade, refusant de la secourir. Il a même pris son cartable qu'il jeta également dans la rivière, avant de s'enfuir. Après quoi, un gardien a découvert le cadavre, et alerté les agents de la brigade criminelle. L'enquête a permis de retrouver l'accusé qui a été arrêté et déféré au parquet. A l'interrogatoire, et après avoir longuement tergiversé, il finit par avouer son crime. Le tribunal de première instance l'ayant condamné à la peine capitale, il interjeta appel. Comparu à nouveau devant la Chambre criminelle, il sollicita la clémence de la cour. Son avocat, insista de son côté, sur le fait que le jeune élève a suivi son client avec son consentement, et affirma que l'autopsie a révélé que la mort est survenue suite à une noyade et non à des violences commises par son client, il demanda en conséquence de revoir la peine prononcée contre l'accusé, en première instance. La cour d'appel, après avoir délibéré, a confirmé la peine capitale pour cet assassin pédophile.