Il était 20h lorsqu'une jeune fille, seize ans, est sortie de chez elle pour chercher une pharmacie. Elle ignorait ce qui est arrivé à sa jambe droite, qui vient de se gonfler, elle a préféré consulter un pharmacien qui lui prescrirait un médicament. En rebroussant chemin, elle avait croisé un jeune homme qui, attiré par sa beauté et son charme ; en lui souriant elle reprit son chemin. Seulement celui-ci qui était en état d'ivresse l'avait suivie et lui a demandé de lui parler tout en lui proposant de l'accompagner quelque part dans un endroit isolé. Elle lui lança un regard critique, en l'accablant d'injures. Ce qui n'avait pas plu à celui-ci et qui, armé d'un couteau, l'avait menacée de l'accompagner. Paralysée, la jeune fille lui demande de la laisser tranquille, et de prendre en considération qu'elle est comme sa petite sœur, et qu'elle le connaissait ainsi que ses parents. Mais le violeur n'entendait que ses instincts bestiaux. Il lui a mis le couteau près du ventre la menaçant de l'enfoncer dans son corps si elle crie. Ahurie, la jeune adolescente le suppliait de la laisser. Malheureusement, il a décidé d'aller jusqu'au bout. Il a mis le couteau près de sa nuque et l'a conduite vers une maison inhabitée. Sans se soucier de ses supplications, il l'a poussée à l'intérieur. Elle se contentait toujours de crier, devant la présence du couteau. Reculant d'un pas, il lui a demandé d'ôter ses vêtements. Refusant, aussitôt, il l'a giflée tout en lui ordonnant de ne plus pleurer et il a commencé à la déshabiller. Une fois son besoin satisfait, il lui a demandé de partir, mais sans attirer l'attention de personne. Les larmes coulant de ses yeux, elle est arrivée chez elle. Effrayés, ses parents sont allés alerter la police. Les agents de la police judiciaire qui se sont chargés de l'affaire avaient déjà une plainte contre la même personne. Elle était lancée cette même année par une femme du même quartier. Cette dernière était chez elle quand elle fut surprise par le violeur qui fit irruption chez elle après avoir brisé la porte de sa chambre. Armé d'un couteau, il l'avait menacée de la blesser au visage, si elle n'obtempérait pas à ses ordres. Par la suite, il l'a violée à maintes reprises avant de subtiliser son téléphone portable et s'enfuir. Arrêté et interrogé, ce dernier passa aux aveux déclarant qu'il avait agi sous l'effet de l'alcool. Mais concernant la femme il déclara qu'il entretenait une relation amoureuse avec elle depuis quelques mois. Et n'a jamais imaginé qu'elle allait porter plainte à son encontre. Il a été inculpé de viol et de port d'arme prohibée et a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son acte.