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Comme d'habitude, Tunis a –flotté-
Il a encore plu à torrents
Publié dans Le Temps le 11 - 04 - 2009


Dégâts matériels à Moncef Bey
Les égouts du –bon ciel-
Une forte averse s'est abattue avant hier 9 avril, sur Tunis et banlieue provoquant des inondations qui ont carrément paralysé la circulation dans plusieurs endroits.
Si la journée a commencé par des giboulées, laissant apparaître quelques éclaircies, le ciel s'est franchement couvert l'après-midi vers les 15 heures environ. Les nuées accompagnées d'orage laissèrent la place à partir de 18h30 à une averse qui persista presque toute la nuit.
Mais à 19h, les routes étaient déjà inondées.
Sur la GP1, toutes les voitures se dirigeant vers Hammam-Lif, rebroussaient chemin au niveau de Sidi Fathallah, où le niveau de l'eau a atteint plusieurs centimètres. Il fallait des gondoles pour continuer son chemin. Mais on n'est pas à Venise, et on n'est jamais suffisamment armés pour ce genre d'intempéries.
En effet c'est toujours le retour des égouts engorgés qui pose le plus de problèmes.
Que font les élus locaux pour parer à ces inconvénients vieux comme le monde.
Un exemple frappant, mais qui ne doit pas être l'unique: A Ezzahra, les égouts bouchés par manque d'entretien ont fait que toutes les habitations étaient cernées d'eau. On se croirait dans une île, mais certainement pas une île de beauté, car ce qu'avaient enduré hier, plusieurs personnes, ce n'était pas du tout beau.
Des personnes âgées ou handicapées qui cherchaient à regagner leurs domiciles étaient à deux doigts de la catastrophe.
"Et pourtant elle tourne"...!
Ahmed YOUNES
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Dégâts matériels à Moncef Bey
Les pluies diluviennes qui se sont précipitées avant-hier après-midi sur le Grand-Tunis confirment encore une fois la défectuosité du système de drainage des eaux usées et pluviales. Plusieurs dégâts d'ordre matériel ont été enregistrés aussi bien dans les commerces que dans les maisons. La fin de ce jour férié s'est transformée en un vrai calvaire pour la majorité des citoyens de la capitale et des banlieues. Des voitures coincées, des maisons envahies par l'eau jusqu'à une heure tardive de la nuit, des commerces sévèrement touchés essentiellement, dans la zone d'El Moncef Bey...La note sera certes salée et ce n'est pas pour la première fois. Car à chaque fois que la pluie tombe ce sont les citoyens qui payent la facture très lourde en termes de dégâts, de perte de temps et surtout de panique. Entre temps, les autorités de tutelle, municipalité et ONAS se renvoient la balle. Ils se désengagent de leur mission sous prétexte du manque de moyens surtout suite à la redistribution des tâches de chacun. Il faut dire que c'est un problème récurrent auquel il faudrait arrêter des solutions définitives et urgentes.
Les agriculteurs du Grand-Tunis ont dû se réjouir suite aux millimètres de pluie qui ont arrosé le district jeudi après-midi. En revanche, cette manne a semé la panique pour le reste des citoyens. Ils ont souffert le martyr pour surmonter cette épreuve difficile et surtout récurrente. Notamment, les commerçants exerçant à El Moncef Bey ont été sévèrement touchés par ces précipitations. Les dégâts se sont chiffrés en des milliers de dinars. En fait, le souk est situé à proximité du lac de Tunis, une zone très sensible et même un point à haut risque. Le niveau de l'eau est très élevé ce qui crée de vrais problèmes à chaque fois que la pluie tombe. Le lac déborde pour envahir le voisinage et empêcher la circulation pendant des heures. Cet état des lieux exige à chaque fois l'intervention des différents acteurs comme les agents de l'ONAS et même les sapeurs pompiers.

Solutions urgentes
Par ailleurs, les citoyens de la capitale se trouvent obligés de gérer cette situation le moins que l'on puisse dire pénible et inconfortable. Ils entendent parler depuis des années de tout un programme de lutte contre les inondations dans le Grand-Tunis et qui devrait apporter des solutions définitives à ce problème. Des travaux qui seront accomplis lors des prochaines années. Entre-temps, la municipalité n'hésite pas à dire haut et fort qu'elle ne dispose pas de moyens financiers et humains pour gérer cette situation. De son côté, l'ONAS ayant pour mission de gérer le réseau des eaux pluviales considère qu'il ne lésine pas sur les moyens pour intervenir à condition qu'il soit rémunéré. Deux acteurs indispensables mais qui se renvoient la balle. Il est grand temps de penser sérieusement à résoudre ce problème. Créer une structure de gestion autonome est plus que jamais urgent. Accorder des avantages ou un soutien financier à ceux qui se chargent de cette tâche est aussi important, car jusque-là, c'est le citoyen qui paye la facture. Elle est de plus en plus coûteuse.
Sana FARHAT

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Les égouts du –bon ciel-
Inondations, véhicules en panne, embouteillage, panique générale, quartiers et rues bloqués, ébrouements, maisons et locaux commerciaux submergés par l'eau...Tel était le paysage désolant de la Capitale après les pluies diluviennes qui se sont abattues avant-hier soir. Encore une fois, la grande quantité de pluie qui tombait sans arrêt le soir du jeudi 09 avril courant de 17h à 00h a semé la panique et a provoqué des désastres matériels dans maints quartiers et endroits de la Capitale. Sept heures de pluie " no stop " ont suffi pour bloquer la circulation dans certains districts et empêcher les gens de rentrer chez eux.
L'afflux soudain de pluie devient de plus en plus une source d'angoisse et d'inquiétude pour les citoyens tunisiens. Des boulevards ainsi que des rues entières ont été complètement bloquées après les pluies torrentielles qui se sont abattues avant-hier soir à Tunis.
Que vous soyez motorisés, ou pas, c'est pareil. En cas de pluie abondante l'image est toujours la même : Pas de taxis, pas de métros, embouteillage, véhicules en panne, rues bloquées, refoulement des égouts, ...En bref, c'est l'affolement total dans certaines localités de la capitale qui s'est installé. Qu'ils soient au Bardo, à la Manouba, au Den Den à Cité Zouhour, ou dans les périphéries, la situation est toujours la même.
À cause des pluies abondantes, certains n'ont pu rentrer chez eux qu'à une heure tardive du soir. D'autres, ont été obligés de laisser leurs voitures sur les routes et rentrer à pied. Des ruisseaux d'eau coulaient de par et d'autres, il ne restait qu'à se déchausser et patauger dans la pluie mixée à l'eau usée. C'est dégoûtant, mais il n'y a pas de choix.
Comment renter chez soi sain et sauf, était le seul souci des uns et des autres. En effet, avec l'afflux de la pluie, il est difficile de distinguer entre la route et le trottoir ou entre un bourbier et une canalisation. Tout devient embrouillé, du coup les risques d'accidents et d'incidents augmentent.
C'est abominable, mais c'est la reproduction de scènes réelles observées avant-hier dans certains districts de la capitale. C'est le " Titanic ", disaient les uns. Il ne reste plus qu'à plonger.
Des maisons et des locaux commerciaux furent inondés par l'eau qui débordait des égouts. Et il serait inutile de faire la description de la situation : Envahis par la pluie et par les eaux usées, certains habitants ont passé des heures et des heures, voire toute la nuit à évacuer leurs demeures et à sauver leurs meubles et leurs produits d'ameublement. Les grands comme les petits ont été mobilisés à évacuer l'eau qui envahissait les demeures et les locaux commerciaux afin de minimiser les dégâts matériels. Certains commerçants, dont les locaux ne sont pas à l'abri, ont perdu partiellement ou toute la partie de leurs marchandises. Des biens, des équipements, des marchandises et donc c'est de l'argent foutu en l'air.
Mais que dire si les avaries dépasseront le cadre matériel pour porter atteinte à la vie et à la sécurité des personnes ?.
Face à une telle situation désolante, la question qui se pose et se perpétue est la suivante : à qui incombe la responsabilité ? Est-ce normal qu'après chaque pluie abondante, c'est la paralysie totale qui s'emmêle ?. Allez prouver ça !


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