Lundi dernier, le Bureau fédéral a réservé une bonne partie de sa réunion à l'arbitrage. Retour en arrière. Reçus par le bureau fédéral, les représentants de l'Espérance ST ont sollicité le recours à des arbitres étrangers pour leurs rencontres du play off notamment. La réponse a été la suivante : que tout club qui sollicite ce recours avance la somme de 7000 dinars pour couvrir les frais nécessités par un éventuel recours. Outre le remboursement des sommes avancées au cours du deux dernières saisons après avoir fait appel à des arbitres étrangers. Une seconde réunion groupant la FT Handball et des représentants des trois premiers clubs cités plus haut a suivi et débouché sur les conclusions suivantes : l'ES Sahel a renouvelé sa confiance dans les arbitres étrangers dans une correspondance adressée à la FTHandball ; le Club Africain n'a plus donné signe de vie depuis ladite réunion et l'Espérance ST est restée sur sa position initiale à savoir le recours aux arbitres étrangers tout en demandant à la FTHB de revoir à la baisse le montant de 7000 dinars qu'elle estime à 3000 dinars au maximum.
Plus question de revenir en arrière Le problème a été débattu pendant plus d'une heure au cours de la réunion du Bureau fédéral pour aboutir à ce qui suit : "toutes les prochaines rencontres de la compétition en Nationale A seront confiées à des arbitres tunisiens. Lesquels bénéficieront d'une attention particulière à la veille de chaque match jugé important. Les arbitres retenus passeront la nuit à l'hôtel et leur rétribution sera conséquente. A l'instar de ce qui faisait pour les arbitres étrangers. Ces dispositions n'empêcheront pas néanmoins la fédération de recourir à une paire étrangère pour les rares rencontres qu'elle juge à hauts risques.
Mehdi Khouaja s'explique Le problème est-il pour autant résolu? Mehdi Khouaja en est convaincu, écoutons-le : "Depuis son installation, la nouvelle équipe fédérale a pris une décision ; faire table rase du passé dont justement le recours aux arbitres étrangers à ses frais. Dans la mesure où les importantes sommes avancées au cours de ces deux dernières années s'élèvent à 80.000 dinars. La fédération n'est plus disposée à payer à chaque fois une somme de l'ordre de 7000 dinars pour confier quelques-unes de nos rencontres à des arbitres dont six sont internationaux. Ces arbitres ne demandent qu'une chose : qu'on leur fasse confiance, qu'on leur permette d'exercer dans une ambiance dénuée de préjugés. Ce recours intempestif aux arbitres étrangers est mal perçu par les instances internationales. Raison pour laquelle, nos arbitres ne sont pas retenus pour les importants rendez-vous à l'instar d'un championnat du monde. Une présence, si elle se réalise, sera d'un apport précieux pour nos équipes nationales qui participent aux compétitions officielles organisées par la fédération internationale. Reste à connaître la réaction de l'Espérance et du Club Africain après avoir eu vent de cette mesure qui consiste à mettre un terme au recours à des arbitres étrangers sauf quand la fédération le juge nécessaire. Nous le saurons très bientôt.