Trois jeunes hommes ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour faux et de usage de faux billets en devise avec l'intention de les écouler en Tunisie. Cette affaire a été déclenchée suite à une communication téléphonique aux agents de la police déclarant que trois jeunes hommes, dont l'un d'eux est un employé de banque, qui voulaient échanger de fausses billets de banque. C'était dans une banque de la place, que l'employé a procédé à échanger des billets de banque, qui s'avéra être, suite à un contrôle d'usage ; qu'il s'agit de faux livres sterling. Ils furent arrêtés et interrogés, quant à l'accusé principal il déclara qu'il avait prêté, avant son voyage en Italie, une somme d'argent à un maghrébin. A sa rentrée, il demanda au le maghrébin de lui rendre l'argent emprunté mais celui-ci lui a donné la somme en devises. Quant à l'accusé principal, qui détenait les faux billets il fut arrêté et inculpé. Il déclara devant le tribunal qu'il ignorait l'origine frauduleuse de ces billets qui lui ont été remis par l'accusé principal et le pria de les échanger, afin de payer son voyage. Il déclara qu'il est venu, pour échanger les devises en dinars puisqu'il n'en a pas trouvé au marché noir. Sa voiture, cependant, fut fouillée, et les agents de la douane ont trouvé la somme de cent euros dans le tableau de bord, qui se sont avérés tous des faux billets. L'accusé déclara qu'il avait annulé son voyage, et c'est pour cette raison que pour dépenser, il avait besoin de l'argent et a été obligé à les échanger. Son avocat plaida l'absence de preuve de contrefaçon, en elle même ne pouvant tenir lieu que d'un commencement de preuve révocable par tous les moyens. Quant à l'intention d'écoulement de faux billet, elle n'est pas également prouvée d'une manière tangible, ajouta l'avocat. Il demanda de ce fait l'acquittement de son client qui ignorait totalement l'origine frauduleuse des devises. L'affaire est mise en délibéré