* Le mouvement n'a été suivi que par 24,8 % du personnel. Aucune perturbation n'a été constatée sur les prestations rendues à la clientèle, selon la Direction générale * - 90 % du personnel a répondu à l'appel de la fédération syndicale, selon l'UGTT Le 7ème round des négociations sociales se poursuit chez Tunisie-Télécom qui est l'un des établissements publics qui n'ont pas encore signé d'accord sur les augmentations salariales pour les trois années commençant le 1er mai 2008. Ces négociations ont commencé depuis près de huit mois sans aboutir à des résultats tangibles. La Direction générale de Tunisie Télécom et les représentants des salariés ne sont pas encore parvenu à un accord sur la révision des salaires malgré le marathon de réunions tenues entre les deux parties. Lors de ce round, l'administration a proposé des augmentations de salaires s'élevant à 50 % de celles du round précédent (2005-2007) en plus d'une augmentation de 140 dinars pour la prime de recouvrement, d'une augmentation de 20d mensuels pour les tickets de restaurant, d'une augmentation moyenne de 13 dinars pour les indemnités spécifiques et quelques autres avantages en nature. L'administration considère que ces augmentations sont de nature à absorber les effets de l'inflation. La Direction générale de Tunisie Télécom affirme dans un communiqué publié hier en fin d'après-midi que la grève n'a été suivie que par 24,8 % du personnel. Tunisie Télécom précise que toutes les prestations rendues à la clientèle ont été assurées sans aucune perturbation. Du côté des représentants des salariés, la fédération générale des postes et des télécommunications affirme que la partie syndicale a fait preuve de beaucoup de patience dans les négociations sans trouver le moindre écho favorable chez l'administration malgré les réunions marathoniennes qui ont été tenues entre les deux parties. Le secrétaire général de la fédération, Mohamed Belhaj affirme que : « l'administration n'a pas voulu s'aligner sur les taux appliqués dans la fonction publique ou dans les entreprises publiques similaires comme la SNCFT, Transtu, la TAP, etc. La révision des salaires se fait sur la base de l'inflation constatée durant les trois dernières années et son effet sur la détérioration du pouvoir d'achat ». Concernant le taux de suivi de la grève, le côté syndical affirme que 90 % du personnel de Tunisie Télécom a répondu à l'appel de la fédération syndicale.