La victime est un entraîneur de Taekwondo, il allait tous les matins à la salle de sport où il enseignait son sport favori à ses élèves. Le jour des faits c'était un samedi, la victime décida d'organiser une soirée arrosée, il passa à une superette où il a acheté quelques boites de bières. Sur le chemin du retour chez lui, il fut appréhendé par un homme, quadragénaire, qui lui demanda quelques bières. Le quadragénaire était dans un coin se soûlait, lorsqu'il s'aperçut que le vin était épuisé. Ivre mort il décida d'aller s'approvisionner, lorsqu'il rencontra l'entraîneur qui avait un sachet contenant quelques boites de bière. Sous l'effet de l'alcool, l'accusé lui demanda de lui donner quelques boites. Confronté à un refus catégorique, celui-ci n'a pas trouvé autre solution que de les prendre par la force. Une bagarre éclata au cours de laquelle le quadragénaire tira un couteau dans la ferme intention de l'utiliser. Il porta un coup de couteau à sa victime qui perdit l'équilibre et tomba sur le sol gisant dans une mare de sang. L'agresseur et malgré la gravité de son acte avait pris les bières et laissa la victime agonisante. Il quitta les lieux comme si de rien n'était. Traduit devant la justice, l'inculpé a été accusé d'homicide volontaire, et port d'arme prohibée et a été condamné à quarante ans de prison en première instance. Interjetant appel, il a comparu devant la cour pour répondre de son acte. A l'audience, il déclara qu'il n'avait pas l'intention de tuer le jeune entraîneur, il ajouta qu'il était en état d'ivresse notoire et ne se souvenait pas comment il avait tiré le couteau et a porté un coup mortel à la victime. L'avocat de la défense sollicita de la cour l'allégement de la peine prononcée lors de première instance déclarant que son client était en état d'ivresse et demanda de la cour de prendre en considération son état social. La cour appréciera.