Cette opération était la dernière pour les deux malfaiteurs qui à l'aide d'une voiture volée ont réussi à commettre plusieurs vols. La victime dans cette affaire est un jeune homme, qui rentrait tranquillement chez lui, quand il fut abordé par les deux malfrats qui l'ont violemment agressé pour le voler. Ils étaient à bord d'une voiture, qu'ils garèrent tout près de la victime, l'un d'eux descendit et aspergea, pour l'asperger de gaz paralysant la victime lui subtilisant son ordinateur portable, son téléphone portable ainsi que son portefeuille, avant de l'assommer. Mission accomplie les deux agresseurs prirent la fuite. Gravement blessé le jeune homme fut secouru par des passants et transporté à l'hôpital, où il resta deux semaines dans le coma, il fut sauvée d'une mort certaine. Une plainte fut déposée et une enquête a été ouverte la victime donna le signalement de ses agresseurs aux enquêteurs ainsi que la marque de la voiture. Suite à une ronde de routine, les deux délinquants ont été arrêtés et soumis à un interrogatoire serré. Ils déclarèrent qu'ils avaient commis plusieurs agressions de la même façon, ils paralysaient leurs victimes, après les avoir bien épié de la voiture ils les agressaient pour les voler avant de prendre la fuite. Munis d'une commission rogatoire, les agents ont découvert chez eux plusieurs objets volés. Il s'est avéré, également que les deux accusés sont frères qui ont profité d'une occasion pour voler une voiture avec laquelle ils ont commis plusieurs rapines après avoir changé sa plaque minéralogique. Quant à l'ordinateur et le téléphone portable, ils affirmèrent qu'ils les avaient vendus à une troisième personne sans l'informer de son origine frauduleuse. Les deux accusés ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol qualifié avec violences graves. A l'audience, ils ont fait volte face, niant catégoriquement le braquage, et affirmant seulement qu'une querelle avait éclaté entre eux et la victime, qui s'est enfuie, en laissant son ordinateur portable et son téléphone. L'avocate soutint les déclarations de ses clients et souligna qu'ils ont à leur charge des parents handicapés, elle a sollicité les circonstances atténuantes pour ses clients. Après les délibérations, le tribunal a condamné les deux accusés à 8 ans de prison. Quant au troisième inculpé, il a écopé de deux ans de prison pour complicité, toutefois assortis du sursis. Interjetant appel ils ont comparu devant la cour et réitérèrent leurs aveux. L'affaire a été mise en délibéré.