Six personnes ont été arrêtées et traduits devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol et trafic de voitures. Les faits de cette affaire remontent à l'année 2008, quand un jeune homme déclara à la police que sa voiture garée au bord de la mer à la Marsa a été volée. Et depuis, plusieurs personnes portèrent plainte également au poste de police, déclarant être victimes de vol de leurs voitures garées devant leurs domiciles. Une enquête a été ouverte, et les rondes de police se multiplièrent, jusqu'au jour, où suite à une ronde effectuée par les agents de police, ces derniers aperçurent un jeune homme à bord d'une luxueuse voiture. Interpellé celui-ci prit la fuite. Une course poursuite se déclencha et le chauffeur fut arrêté. Interrogé, il passa aux aveux, il déclara qu'il appartient à une bande composée de cinq autres individus. Le chef de la bande est un quinquagénaire récidiviste, qui a déjà purgé des peine de prison. Là il a fait la connaissance d'un jeune homme qui lui proposa de constituer une bande spécialisée dans le trafic de voitures. D'autant plus que le chef de cette bande originaire de Ghar Eddimaou, s'est chargé de diriger les voitures volées vers un pays maghrébin. Munis d'une commission rogatoire, les agents de police ont procédé à une descente dans la maison où la bande de malfaiteurs avaient élu domicile. Arrêtés et interrogés les accusés sont passés aux aveux. L'auteur principal avoua qu'il procédait au changement des plaques minéralogiques des voitures volées, pour faciliter la livraison dans un pays maghrébin. D'ailleurs, la première opération a été effectuée et la voiture a été vendue pour la somme de 18 mille dinars. La somme d'argent a été partagée entre les membres de la bande. Quant aux complices, originaires de la cité Ettadhamen, dont l'un d'eux est un mécanicien avoua être chargé d'ouvrir les voitures et de les faire démarrer. Ils ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de Tunis pour répondre à leur forfait. L'affaire a été reportée à une date ultérieure à la demande des avocats pour préparer les moyens de la défense.