Il est indéniable que les verts ont largement raté leur départ dans l'exercice en cours. Bons derniers avec un tout petit point au compteur, une défense passoire avec sept (7) buts à son passif et une attaque dormant du sommeil des justes. Même les néo promus sont mieux lotis que les protégés de Mongi Bhar ! Pour quand Yousfi- Maatoug ensemble ? Pourtant l'effectif est pratiquement le même que celui de la saison écoulée avec les résultats probants que l'on connaît. Il y a eu certes le départ de Mohamed Ali Ghariani et de Sabeur Khlifa mais les remplaçants ne sont pas des inconnus et leur qualité n'est plus à prouver. Naoufel Yousfi et Akram Maatoug sont en mesure de mener à bien leur mission pourvu qu'ils soient associés d'entrée au front de l'attaque. Approche que ne partage pas pour l'heure Fethi Laabidi pour des raisons qui lui sont propres et que nous ne discutons point d'ailleurs, n'étant pas trop versés volet technico-tactique ! Le milieu est des plus performants avec un Anis Ben Chouikha égal à lui-même et dirigeant la manœuvre avec beaucoup d'aisance et de maestria.
Un axe à trois têtes ? Derrière, la mayonnaise tarde à prendre entre les Mohamed Jlassi, un gaucher évoluant d'habitude en axial mais propulsé au couloir droit par nécessité, Naceur Kaab revenant d'une année sabbatique pour méchante blessure et les axiaux Selim Cissé et Saifeddine Chammari. L'arrivée de Mouine Chaabani confèrera à coup sûr plus de stabilité à ce compartiment. Laabidi finirait-il par changer de module en optant pour un axe à trois têtes ?
Une ambiance délétère ! Mais au-delà de toutes ces considérations, c'est essentiellement l'ambiance dégradée voire même malsaine qui gangrène et paralyse les rapports à tous les niveaux. Suspicion, commérages, tension, sont le lot quotidien du groupe et il est grand temps que le premier responsable s'empresse à y mettre un terme dès le début de cette trêve. Condition sine qua none pour que cette dernière soit bénéfique avec un nouveau départ sur des bases solides. Car nous pensons sérieusement que c'est plutôt le mental qui a prêché par défaut lors de ces quatre premiers matches. Fatalement, les jambes ne suivirent point ! Voilà donc Bhar devant l'obligation d'assainir l'ambiance et de balayer énergiquement devant sa porte en secouant vigoureusement le cocotier histoire de remettre les pendules à l'heure et d'assigner à chacun (membres du BD, staff technique, joueurs) d'effectuer strictement le travail qui lui est dévolu, qui lui incombe normalement dans le cadre de ses prérogatives sans empiéter sur le terrain des autres.