On a toujours dit que Dame Nature est capricieuse, elle est devenue imprévisible. Alors comment va la planète? Mal répondent les spécialistes; ça chauffe sur terre, ça chauffe à l'ONU où se tient un sommet sur le réchauffement climatique. Le temps presse et se gâte. La menace est grave, urgente et augmente. Il faut agir vite pour sauver le climat. Ce qui se passe à New York n'est que le brouillon de ce qui doit se dérouler à Copenhague dans quatre-vingt six jours avec pour objectif principal et prioritaire de parvenir à un engagement ferme de diminuer les températures de 2° d'ici la fin du siècle. Le débat est écologique, certes, mais politique surtout et l'on assiste à un véritable duel nord /sud.. Tout le monde appuie sur l'accélérateur, mais personne ne freine. Les pays industrialisés qui subissent la crise financière ne veulent pas payer seuls la facture et les pays émergents comme la Chine devenue number one en matière de pollution ne veulent pas ralentir leur développement. Pressé par le congrès, Barack Obama qui fait ses premiers pas à l'assemblée générale de l'ONU et qui vit une semaine intense avec d'autres chats à fouetter, sous pression, ne semble pas être pressé pour entrer dans ce jeu. Pourtant, dans un discours pathétique, mais sans engagements chiffrés, il a mis l'accent sur la gravité de la situation, sur l'urgence à relever ce défi et sur la responsabilité de tous les pays vis a vis des prochaines générations menacées pas d'importantes catastrophes écologiques. De simples généralités! Même s'il ne faut pas s'attendre à des résultats probants, une chose est sûre, il y a une véritable prise de conscience mondiale pour une révolution verte. Il y va de l'avenir de l'humanité et de cette belle planète terre qu'on doit transformer en planète propre.