* Une défaite qui fait mal, et des vérités découvertes ! Le CSS en recevant les Stadistes était devant l'obligation absolue de l'emporter. Un autre résultat que la victoire serait synonyme d'adieu à la course au titre. Mais que de pain sur la planche pour Luka. Le public du M'hiri parmi lequel se trouvait une galerie stadiste relativement importante a eu largement pour son argent en ce sens qu'il a été gratifié par un match plein et fortement disputé jusqu'au bout. L'importance de l'enjeu que les débats revêtaient pour les deux protagonistes ne les a pas empêchés de développer un football de qualité respectable entrant dans la pure tradition de leurs confrontations synonyme presque toujours de spectacle garanti. Et si le Club Sfaxien l'a emporté méritoirement du reste le Stade Tunisien qui aurait pu s'en sortir avec le match nul au moins a prouvé de nouveau qu'il est sur la bonne voie et que le travail de restructuration qu'accomplissait Patrick Liewig est susceptible de replacer l'ensemble du Bardo dans le giron des sérieux prétendants aux sacres.
Une victoire doublement précieuse pour les Sfaxiens Pour le Club Sfaxien cette victoire, réalisée avec la manière devant un sérieux client, sachant de surcroît bien voyager, est on ne peut plus précieuse. En plus de son apport considérable sur le moral du groupe elle lui, aura aussi permis de ne pas se faire distancer irrémédiablement dans la course au titre surtout que les traditionnels, prétendants (EST, CA et ESS) ont tous gagné leurs matches. Victoire non moins importante pour le nouvel entraîneur des "Blanc et Noir" Luka Perusovic est tout comblé qu'il ait entamé son bail avec les Clubistes de Sfax sur une note positive de nature à lui valoir de poursuivre sa nouvelle expérience dans un climat imprégné de sérénité propice au programme de travail qu'il entend accomplir "Le plus important a été réalisé. Cette victoire nous a permis de ne pas concéder un terrain supplémentaire sur le peleton de tête tout comme elle devait redonner au groupe davantage de confiance en ses moyens pour la suite du parcours". A la question de savoir si la prestation des siens le satisfait entièrement ou non, Luka a noté "que son équipe était sous forte pression car elle savait pertinement qu'elle n'avait absolument pas droit à l'erreur. Elle était tenue de l'emporter impérativement sinon c'est la rechute dans les mêmes doute et suspicion ayant découlé des deux défaites essuyées respectivement face au Club Africain et l'Espérance de Tunis. C'est pourquoi elle n'a pas été en mesure de négocier la première mi-temps avec la lucidité requise. En effet sous le poids écrasant de la pression les miens ont versé dans la précipitation qui leur a fait perdre trop de ballons notamment à l'approche des bois adverses. Dans les vestiaires, à la mi-temps je leur ai recommandé de jouer au football comme ils savent le faire tout en mettant suffisamment de cœur dans l'ouvrage et je pense que le message a été bien perçu. De plus les changements opérés en seconde mi-temps ont contribué, de leur côté au mieux évident qui a caractérisé le rendement de l'ensemble. Je dirai en guise de conclusion que cette victoire pour bénéfique soit-elle ne doit pas nous cacher les carences constatées et auxquelles il faudra remédier en redoublant de travail". Dans le camp stadiste, la déception à l'issue du match était totale d'avoir concédé la défaite à l'ultime minute d'un débat que Taj et ses camarades ont bien négocié surtout en première mi-temps. Mais tout compte fait Patrick Liewig ne conteste pas la victoire de son adversaire : "Le Club sfaxien n'a pas certes usurpé son succès mais les miens lui ont facilité la tâche par un relâchement perceptible en seconde mi-temps. Face à la pression des Sfaxiens il fallait garder la tête froide et jouer calmement et ne point céder à la précipitation. Malheureusement cela ne s'est pas produit. L'équipe composée pour une bonne part de jeunes a encore besoin de s'aguérir davantage. J'évoquerai aussi l'absence de Zaâiri qui nous a sérieusement pénalisée. Quoiqu'il en soit cette défaite pour frustrante soit-elle n'est pas un drame. Il y a lieu d'en tirer les enseignements qui s'imposent de cet échec et de persévérer dans le travail, le Stade Tunisien dispose d'une grande marge de progression et l'on va tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs tracés". Amur KERKENNI ----------------------------- Une défaite qui fait mal, et des vérités découvertes ! Les stadistes devaient se réveiller avec un sacré mal de tête, lundi matin, mais, de la défaite de Sfax, des instructions doivent être retenues. Dans une interview parue, dimanche, sur ces mêmes colonnes, le coach principal du Stade Tunisien, Patrick Liewig, a parlé de 'profondeur du banc', et, 'du travail, comme uniques, argument, et, explication, aux succès jusque là enregistrés par son équipe'. Le déplacement à Sfax était une sorte de test, grandeur nature, pour le club du Bardo, au terme de quoi, on peut dire, ou non, que celui-ci, a, ou non, les reins solides. On dit souvent que dans n'importe quelle défaite, il y une petite victoire. Quand un entraîneur sélectionne ses joueurs, arrête son équipe, il tient, surtout, compte de la classe de ceux-ci, de leur valeur technique, de leur personnalité, et aussi, forcément, de leur condition physique du moment, de leur caractère et de leur désir de jouer et d'être solidaires. Certains des joueurs ayant évolué à Sfax, ne sont pas imbus de ces qualités incontournables pour pouvoir aspirer à jouer au haut niveau. Ils ont eu plusieurs chances par le passé, mais, aucun jugement définitif ne pouvait être émis, en raison de la modeste valeur des rivaux. Avant-hier, à Sfax, tout a été mis à nu, et, c'est là, où réside la 'victoire' du staff technique stadiste. Certains joueurs n'ont plus leur place dans cette équipe. Le Stade Tunisien, dans sa copie sfaxienne, a d'abord joué toute une mi-temps avec neuf joueurs de champ. Personne n'a vu Naffati. Au retour des vestiaires, l'équipe s'est mieux exprimée, a pu arriver à son objectif, l'égalisation, mais tout de suite après, elle est devenue incapable de la moindre initiative, surtout, après le retour de Tej sur le flanc gauche, et, l'incorporation de Khemir à la place de Guelbi. Ajoutez à cela les tergiversations du jeune Riahi, et vous comprendrez pourquoi, le résultat ne pouvait être autrement. Cet après midi là, l'équipe stadiste a été comme un boxeur, qui a tellement été travaillé sur les flancs, qu'il a fini par tomber les mains.
Dégraisser l'effectif Il n'a pas à rougir de sa défaite, il doit continuer à travailler, mais il doit aussi, par le biais de sa commission de recrutement (dont on entend beaucoup parler ces jours) solutionner certains problèmes. N'en déplaise à certains, la qualité des joueurs recrutés en été, ne répond pas aux attentes des stadistes, joueurs étrangers compris. Beaucoup de choses sont à revoir. Dégraisser l'effectif est obligatoire. La liste des joueurs inutiles est assez longue. Cibler des joueurs en vue de rectifier certains tirs (erreurs commises lors du mercato estival) est une priorité ! le tout, pour qu'il y ait, à l'avenir, justement une 'profondeur du banc'.