La transparence, la clarté, le respect des urnes et des résultats doivent être les ingrédients nécessaires pour une élection libre et démocratique dans un pays libre, démocratique et surtout souverain. Telle est la logique suivie par les pays qui connaissent une grande stabilité et quiétude, qui font confiance à leurs dirigeants pleins d'ambitions et de bonne volonté pour relever les défis, consolider les acquis, assurer le bien-être à toutes les catégories sociales et à toutes les générations et hisser leur pays au rang des pays avancés. Sur ce plan, la Tunisie fait référence. C'est un choix pour garantir l'avenir. Malheureusement, ailleurs, on a assisté à des événements qui sous couvert de démocratie égratignent la démocratie. Au Gabon, au Zimbabwe, en Iran, au Pakistan, en Afghanistan pour ne citer que ceux-là, c'est l'ère de la contestation des urnes, une contestation qui prend souvent une forme violente sans parler de l'ingérence étrangère. Deux mois après l'élection présidentielle en Afghanistan, le président sortant Hamid Karzaï, le bien aimé des occidentaux et le mal réélu au premier tour, n'a pas encore été proclamé président à cause de fraude électorale. Le développement assuré et réalisé par la Tunisie ne l'a été que par et pour la souveraineté d'un peuple fier, séduit et conquis. Cela s'est fait dans la démocratie et dans la pleine adhésion populaire. La Tunisie qui s'affirme toujours comme un exemple de réussite évidente et de bonne gouvernance poursuivra sa paisible révolution.