Les choses sont allées très vite après l'élimination de notre équipe nationale du prochain mondial d'Afrique du Sud. Avec pour première mesure d'inviter Umberto Coelho à ne pas se rendre en Angola pour assister au tirage au sort de la phase finale de la CAN et de rester à Tunis. Le ministre à l'écoute des anciens présidents... Au niveau du Département de la Tutelle on n'est pas resté les bras croisés dans la mesure où le ministre de la Jeunesse, du Sport et de l'Education physique a multiplié les rencontres avec plusieurs parties impliquées dans le football tunisien. Il a reçu notamment quelques anciens présidents de la fédération tunisienne de football dont Hamouda Ben Ammar et Moncef Foudhaïli. Une concertation qui a abouti à la prise d'une série de mesures à mettre en application dans le court terme. Le cas du sélectionneur national venat en premier lieu.
...Et reçoit Hamdi Meddeb Le ministre a également eu un long entretien avec Hamdi Meddeb le président de l'Espérance S .T. Il ne faut pas être divin pour connaître les raisons de cet entretien depuis que le nom de Fawzi Benzarti est avancé pour succéder à Umberto Celho. Aucun accord définitif en attendant que Hamdi Meddeb se concerte à son tour avec les membres de son comité directeur. Toujours faut-il ajouter que le passage de Fawzi Benzarti en équipe nationale le serait à titre provisoire, le temps de la préparation et du déroulement de la CAN d'autant plus qu'après cette échéance, notre football n'aura pas d'autres rendez-vous de cette importance.
La position de la partie espérantiste Il reste ensuite à connaître l'avis de ce même comité directeur de l'Espérance et surtout celui de l'intéressé en personne à savoir Fawzi Benzarti. Du côté du Parc B, on n'a pas manqué d'évoquer l'intérêt national sans pour autant occulter celui du club confronté à plusieurs échéances dont la ligue africaine des clubs champions. Une épreuve qui met également en jeu la réputation du football tunisien. Se séparer dès à présent de son entraîneur équivaudrait à un saut dans l'inconnu. Aussi, la solution consisterait-elle à le libérer uniquement pour la prochaine CAN. Maher Kanzari prenant en charge l'équipe pendant cette période. Côté Fawzi Benzarti, c'est un peu le flou. Nous l'avons bien approché hier matin mais c'est pour l'entendre dire qu'il n'a pas été contacté par qui que ce soit. Et si ce sera le cas dans les prochaines heures, il ne lui sera pas facile de prendre position dans l'immédiat. Reste la solution Nabil Maaloul qui a été avancée par un ancien président de la fédération.
Un remake de 1994 Faut-il rappeler que Fawzi Benzarti a connu semblable situation en 1994 quand il a été appelé en urgence à encadrer l'équipe nationale le temps d'un match ( face au Zaïre) lors de la CAN de la même année. Il entraînait alors l'Espérance.