Mardi 19 décembre, le hall d'un grand hôtel de la capitale. 17h15, Yacine Boudhina, le président intérimaire étant là pour accuellir les invités de la FTHandball. Premiers arrivés : l'entraîneur roumain Ferrand Harantibie, flanqué de Mounir Jelili et Moncef Oueslati suivi peu après de Faouzi Sebabti. Le hall se remplissaient au fil des minutes et une présence de marque. Celle de Mahmoud Ellafi, le fondateur du journal Le Sport, l'hebdomadaire, qui a formé des dizaines de journalistes sportifs qui sont ensuite allés enrichir les quotidiens de la place. MM. Abdelhamid Slama(à gauche) Abdallah Kaâbi..et le lien entre le passé et le présent du handball tunisien que représentent Haykel Mganem et Mounir Jelili
Les bâtisseurs du handball tunisien Embrassades, photos, égrenage de souvenirs inoubliables avant que tout ce beau monde soit convié à aller regarder l'exposition de photos passant en revue les principales étapes de notre équipe nationale de 1960 jusqu'à l'exploit de 2005 et celui de Suède en 2006, en attendant l'arrivée du ministre de la Jeunesse, des Sports et de l'Education physique, du président du CNOT, du secrétaire d'Etat à la Jeunesse et du Directeur Général du Sports. Une ambiance conviviale dans une salle de réception abondamment garnie en amuse gueules et boissons et deux écrans géants illustrant les exploits de notre équipe représentative en Tunisie et en Suède. Une bonne trentaine de minutes de discours d'usage dans semblables circonstances et remise de diplômes et de maquettes souvenirs pour tous ceux qui ont servi le handball tunisien : présidents de fédérations, entraîneurs, joueurs... Il est difficile de les nommer tous, nous nous limiterons à ceux qui ont été les véritables bâtisseurs de ce sport devenu le plus représentatif de la Tunisie d'aujourd'hui. Commençons par feus Noureddine Kédidi, Slim Ben Ghachem et Abdelhamid Mlayeh qui ont jeté les bases du handball, en passant par Moncef Hajri et Ferrand parmi les premiers entraîneurs nationaux des années 1960-1970. Sans oublier Sayed Ayari et Saïd Ben Amara, qui ont participé à trois championnats du monde. Pour finir, par Jelili, Oueslati, Razgallah qui ont marqué de leur empreinte notre handball.
Des absences regrettables L'assistance et nous-mêmes avons regretté quelques absences à l'instar de celles de Rafik Khouaja, Youssef Kortobi et Abdelaziz Sfar et côté joueurs Chamakh, Chabchoub, Khiari... Ces dernières anciennes gloires du handball tunisien. Nous en ignorons les raisons même si nous sommes persuadés que les omissions sont possibles quand on procède à l'élaboration d'une liste aussi riche en joueurs ayant marqué leur passage dans l'histoire du sport national. Pour les trois premiers , leur absence est due à des considérations personnelles. Autre omission, aucune allusion à feu Hamadi Khalladi, un des joueurs hors pair des années 80, celle de la génération des Sebabti, Jeljeli, Oueslati, Jelili... Cela ne nous empêche pas de réécrire que l'initiative de la FTHandball est une première dans notre sport, dans la mesure où elle a réuni le temps de 120 minutes trois générations de handballeurs.
Rafik BEN ARFA
CURIOSITES • Plusieurs présidents des fédérations nationales sportives ont été conviés à cette fête du handball. Nous avons reconnu Ali Labiadh, Younès Chetali et Ali Benzarti. • Hamouda Ben Ammar, ex-président de la FTF a été invité en sa qualité d'ancien joueur du Club Africain. Sa complicité avec Mounir Jelili faisait plaisir. Ils n'ont pas manqué d'évoquer leurs fugues quand ils faisaient partie de l'équipe nationale. •Mahmoud Ellafi était le premier fondateur du seul et unique hebdomadaire sportif du pays. Il ne cachait pas son émotion pour avoir reçu une invitation à ce rassemblement des handballeurs. •Heykel Mganem le capitaine de l'équipe nationale a tenu à faire une intervention au nom de ses co-équipiers. Il a remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de la sélection tunisienne tout en promettant qu'elle répondra encore une fois à la confiance placée en elle dans quatre semaines en Allemagne.