Les parents d'élèves sont de plus en plus nombreux à protester contre les absences des professeurs de l'enseignement secondaire. Les plaintes se multiplient, mais jusqu'à présent l'administration ne fait rien pour remédier à ce problème. Il faut savoir que si les parents portaient plainte la justice pourrait leur donner gain de cause. En effet, "la mission d'intérêt général" impose à l'Etat tunisien l'obligation légale d'assurer les enseignements. Ce phénomène qui a pris de l'ampleur ces dernières années doit même être considéré parmi les causes principales de l'échec de notre école publique. Pour citer un exemple : deux professeurs de Français et de Sciences naturelles d'un grand lycée renommé du gouvernorat de l'Ariana, se sont absentés respectivement pendant 45 et 60 jours et ceci sans aucun remplacement. Seul donc environ 20% du programme du premier trimestre a été assuré. Ceci en dehors des multiples absences de courtes durée de nombreux autres enseignants. Notons que durant ces heures d'absence les élèves sont dans la rue. L'incompréhension des familles qui constatent que leurs enfants sont restés plus d'un mois sans enseignants dans deux matières principales, se transforme en colère devant l'incapacité et l'impuissance devenue chroniques des directeurs d'établissements. Mais ceux-ci sont incapables de gérer la situation. Ils évoquent deux raisons à cela : l'absence des moyens légaux pour sanctionner sévèrement les absences irrégulières et les nombreux dysfonctionnements du système de remplacement. Y-a-t il dès lors des preuves plus manifestes, pour montrer que les performances de nos établissements publics se sont largement dégradées ? Que ce fleuron de la Tunisie, qui a toujours été l'école publique, se meurt doucement ? Faut-il attendre qu'il y ait plus de dégradation des mœurs dans le milieu scolaire, pour agir ? Ce n'est pas en baissant les niveaux d'exigence et en affichant des taux élevés de réussite qu'on restaurera la notoriété de l'école publique, mais en refocalisant sur sa finalité, en revalorisant le savoir et surtout en rétablissant l'autorité perdue des enseignants. Celle-ci passe d'abord par l'amour et le respect de ces derniers pour leur métier, la société n'ayant aucun intérêt à stigmatiser les professeurs qui modèleront notre génération future. Il est donc grand temps que le ministère de l'Education Nationale s'engage à déployer tous les efforts pour lutter contre cette gangrène qu'est l'absentéisme et l'irresponsabilité, chez certains enseignants et conforte l'Etat dans son rôle de garant d'un enseignement public de qualité. Parents d'élèves
*** Réaction à l'article : " Voitures populaires : Que leur reproche-t-on ? " " La révolution " " Les nouvelles générations ne pourraient jamais réaliser la révolution apportée par "la voiture populaire" dans la vie du citoyen. Il faut se rappeler ce qu'il fallait faire pour acquérir une voiture dans les années 1980 ". [email protected]
*** Réactions à l'article : " Une institutrice giflée par une parente d'élève à l'école "El Intilaka I" : Et c'est la levée de bouclier " " L'élève doit mériter sa note " " Ce phénomène est partout ailleurs, les gens qui se conduisent d'une manière lamentable doivent payer la note. A quoi cela servirait en donnant une bonne note à l'élève quand celui-ci ne le mérite pas. Au lieu de voir les choses en face, les gens prennent leur désir pour une réalité. L'élève doit mériter sa note. C'est une école. On n'y distribue pas des cadeaux. Et si on commence à donner des bonnes notes aux élèves dont les parents tabassent les enseignants, alors là celui qui débarque avec un gourdin risque d'obtenir la meilleure note pour sa enfant. " [email protected]
*** " Au moins 6 mois de prison ferme " " Une agression pareille, surtout venant d'une femme, mérite au moins 6 mois de prison ferme et que ça sera une leçon pour tout le monde. Les femmes tunisiennes ont dépassé les bornes de l'agressivité et du savoir vivre ". [email protected]
*** Réaction à l'article : " La virginité entre traditions, mensonges et hypocrisie sociale " " Un péché ! " " Il fallait dire une seule chose. Coucher avec un homme ou avec une femme avant le mariage est un péché. On suit toujours l'occident aveuglement. Et si vous voulez parler des droits de la femme, alors celle qui donne son corps aussi facilement ne fait que le dévaloriser. Arrêtons cette descente aux enfers pour nos jeunes et préservons nos acquis pour le bien des gens et de la société. [email protected]
*** Réaction à l'article : " Mariages de musulmanes avec des non-musulmans : Au-delà de l'apostasie... " " Il s'agit de la religion et non pas de la société " " Pourquoi notre société tolère-t-elle le mariage des hommes avec des étrangères appartenant à d'autres cultures et veut-elle nous confisquer ce choix, ce droit ?! N'est-ce pas contradictoire ? C'est le moins qu'on puisse dire, car pour appeler les choses par leurs noms, on devrait qualifier ce comportement de discriminatoire" disait une femme tunisienne mariée avec un italien. ... Non, madame, ce n'est pas la société qui ne tolère pas cela, c'est la religion, la vôtre si j'ai bien compris. Il y a toutefois une solution, si vous trouvez cette religion "discriminatoire", changez de religion, prenez celle de votre mari qui, lui, y tient. Ainsi vous aurez les papiers et la foi en même . Il y a des centaines de chrétiens, de juifs et de non-croyants en Tunisie et ils sont bien tolérés, eux. Mais vouloir avoir le beurre et l'argent du beurre ce n'est pas très catholique " ! Un citoyen tunisien de confession chrétienne [email protected]
*** Réaction à l'article : " Réticences injustifiées quant au vaccin " " Le vaccin est la seule protection efficace contre la grippe A " " Bonjour, Je me permets d'apporter mon témoignage au sujet du vaccin controversé et qui est la seule protection efficace contre la grippe A en dehors d'une hygiène stricte. J'ai accepté de me faire vacciner le 02 décembre en même temps que mes cinq enfants et de mon épouse qui sont tous sans antécédents médicaux. Quant à moi qui suis diabétique, souffrant de bronchites chroniques et fumeur régulier, j'ai malheureusement souffert d'une sévère réaction au vaccin le soir même se caractérisant par une fièvre à 39°8 durant trois jours associée à des crampes douloureuses au niveau des mollets, ainsi que des douleurs inter-costales consécutives à une toux permanente, sans oublier bien sûr la détresse ventilatoire angoissante. Je rassure malgré tout les personnes hésitantes qu'il vaut mieux trois jours de fièvre et 2 boites de Tamiflu et de paracétamol à avaler qu'une issue incertaine en contractant la grippe ".